[Jin Yazuka - New-York] La vie reprend

Sa y est, Jin était prés. 8H du mat' asiatique se rendait au travail comme chaque matins depuis 1 an.
C'était pas payé bien lourd (surtout qu'il soupçonnait son patron de le sous payer étant donné qu'il était pas légalement majeur en Amérique), mais sa lui demandait peu d'efforts, c'était à dix minutes à pied de chez lui, sa lui payé son appartements et enfin sa lui demandait peu d'effort vu ce qu'on attendait de lui: traduire du japonais dans un anglais correct. Du gâteau.

*Du caviar en faite.* se fit le Japonais en réflexion, tout poussant la porte de l'immeuble qui l'amena dans la rue. En effet s'il traduisait quelques films et livres de littérature c'était surtout des animés et autres mangas. Des avants premières pour ainsi dire. Gavage!
S'arrêtant devant un petit café, il se paya un café (mauvaise habitude qu'il avait prise en Amérique) et une viennoiserie. Savourant le tout sur la terrasse il fit un petit point sur sa situation.
Objectif à court terme: se faire augmenter! Dans quelques mois il serait légalement majeur dans le pays et il serait temps de demander une augmentation non-négligeable à son patron. Après tout un étudiant en Japonais sa devait se trouver. Un natif s'était déjà plus dure. Bon faudrait pas qu'il se fasse éjecter. Quand il y repensait la première année dans le coin après son départ de l'institut avait était plutôt... moche. 18 ans, à la rue, une connaissance légère des mécanismes du pays et pas de diplômes reconnus. Enfin heureusement pour lui il était toujours possible de bosser pour un salaire de misère. Et pour survivre il l'avait fait.
Puis il avait décroché son job actuel et finalement depuis un an il vivait plutôt pas mal... Et surtout depuis un an il s'était penché sur la nouvelle institut.

Il y serait bien retourné immédiatement, mais il n'en avait pas entendu parler immédiatement, et ensuite il était plutôt... Méfiant. Ok c'était Georgia, une ancienne de l'institut originale qui tenait boutique mais... c'était trop beau. Enfin de ce qu'il lui semblait.
Soupirant en finissant son café il se dit qu'il devrait vraiment faire quelque chose. Voila un an qu'il suivait réellement l'affaire de loin, en parallèle avant ce qui se passait dans la totalité du pays, mais il était peut-être temps qu'il se décide à voir par lui même si les idéaux de l’institut originales, ses idéaux désormais, sont les même dans la nouvelle. Dans un autre registre sa lui permettrait peut-être de mieux maitriser ses pouvoirs. Il s'était entrainer depuis qu'il avait son appartement, mais c'était plutôt comme s'il avait retrouver son niveau après s'être laissé aller, plutôt qu'une progression.

Bref, il fini la bouchée de petite brioche qui trainait et se leva, car une autre chose n'allait pas attendre elle: l'heure de son arrivé au boulot!

A peine Jin eut-il mis le pied dans le local de la société qui l'employait que son patron lui tomba dessus.


"Salut mon gars ! T'es viré ! Bonne journée !"

M. Jérôme Gras, car il s'appelait ainsi, avait l'air jovial et heureux de dire ça au jeune asiatique. Il ne laissa même pas à Jin le temps de répondre que déjà il repartait dans son bureau vitré, non sans avoir mis une main aux fesses à une pauvre secrétaire qui allait chercher son café...


Deux autres traducteurs étaient présents aujourd'hui. Bob (traducteur en allemand) et Steve (traducteur en russe). Le premier jouait nerveusement avec un stylo, une expression de colère dans les yeux tandis que le second avait juste l'air... déprimé.

Bob lança à Steve :

"Punaise, il peut pas nous faire ça..."

Jin en resta bouche bée. Son boss lui avait annoncé sa avec un tel aplomb. Comme si tout allait bien: "Tiens, salut sa va? Il fait beau aujourd'hui et t'es viré. Sinon sa va les gosses? Allez faut que j'y aille. A plus."
Il mit quelques secondes à sortir du blocage mental causé par l'annonce: "Mais... Qu'est ce qui se passe ici?" dit il à ses collègues. s'ils avaient l'air déprimé ou en colère, sa tête devait exprimer une parfaite surprise. Il aurait pas eu l'air différent si on lui avait foutu dieu sous le nez.

A nouveau il jeta un œil à son patron se demandant ce qui pouvait bien le rendre aussi joyeux... Ou le pouvoir de virer des gens comme si tout était normal.

Tandis que Jin observait son ancien employeur en train d'effectuer une sorte de danse de la victoire dans le bocal vitré qui lui servait de bureau, Bob cassa en deux le stylo qu'il manipulait. Il se mit de l'encre de partout sur les doigts et lança d'un ton énervé :

"Il y a qu'on a été virés ! Et pas que nous deux et toi, mais également tous les traducteurs free-lance... Chinois, japonais, russe, allemand, français, italien, mandarin, hébreu, yiddish, espagnol... L'autre blaireau de M. Gras a réussi à remplacer tout le monde !"

Steve ajouta d'un air toujours aussi amorphe :

"Faut le comprendre aussi, on lui coûtait cher... et il a trouvé une fille qui peut nous remplacer - à ce qu'il paraît - tous très facilement..."

Bob hurla à nouveau :

"Cette punaise touche trois fois mon salaire mais permet à la boîte de faire des économies sur tout ! Quel dégueulasse ce Gras ! Et en plus elle bosse à domicile... Dix fois plus vite que nous tous réunis ! Elle casse les prix, cette saleté !"

*Et en plus il a l'air content.* Toujours perplexe il se dit qu'il n'était pas prét de comprendre tout les aspect de l'Amérique.

"Mais il peut vraiment nous jeter comme sa? J'ai du rater les petites lignes en fin de contrat." Réfléchissant aux paroles de Bob il se demanda comment cette fameuse "punaise" faisait: "C'est qui cette fille? Je veux dire elle est quand même sacrément balaise pour pouvoir faire non seulement le boulot d'une vingtaine de type, mais en plus trois fois plus rapidement. L'un de vous l'a déjà vu?"
En effet c'était louche. Soit elle exploitait d'autres personnes pour un salaire de misère à faire le leur, soit elle avait des supers ordinateurs, soit elle avait des pouvoirs linguistique.
Jin fronça les sourcils en se faisant cette dernière remarque. Il avait déjà eu affaire à quelqu'un qui avait des pouvoirs linguistiques non? Et si... Il secoua la tête en se disant que la coïncidence serait énorme. De plus il ne connaissait pas la teneur exacte des pouvoirs de la fille qu'il avait rencontré. Peut-être qu'il présumait trop...

Steve et Bob se regardèrent d'une manière stupide. Finalement, ce fut Steve le déprimé qui répliqua :

"Bah, on vient d'apprendre qu'on est virés, comme toi... Le boss nous a juste dit qu'elle était en mi-temps thérapeutique et qu'elle viendrait même pas au bureau..."

Bob s'énerva à nouveau :

"Franchement, malade ou pas, si je la vois je lui éclate la tronche ! Pis on se laissera pas faire ! Avec Steve, on va prendre Maître Llewellyn et on va attaquer la boite en justice !"

Jin leva les mains en voyant la réaction de Bob: "Je ne pense pas qu'on en arrivera là. Et puis c'est pas comme si on allait pas retrouver du boulot. Les traducteurs sa court pas les coins de rue."
Malgré tout il n'était pas prét à en terminer avec cette histoire. La possibilité qu'une mutante soit à l'origine de tout sa l'intriguait trop. Il jeta un œil au box de verre de son patron... Ex-patron. Non pas possible qu'il réponde, même dans on euphorie. Il alla vers la secrétaire envers laquelle le sieur Gras avait manqué de délicatesse: "Excusez moi. Dites moi, je voulais savoir si on avait même pas une petite indemnité de licenciement..." Il ajouta un peu plus bas: "...Vous savez ou elle habites la petite demoiselle qui nous remplace. J'aimerai drôlement connaitre son secret."
Ah la la, ce qu'il détestait mentir. Mais pas le choix. Si il demandait l'adresse comme sa, elle allait pensé qu'il voulait lui faire sa fête.
Et puis en faite non il ne mentait pas tout à fait: il voulait vraiment savoir comment elle faisait.

La secrétaire regarda Jin comme s'il s'agissait d'un cloporte.

"Une indemnité de licenciement ? Vous rêvez..."

Elle se détendit légèrement et poursuivit :

"Vous aurez juste le paiement de la fin de votre mois, je suis désolée... Monsieur Gras semble avoir trouvé la perle rare pour se séparez de vous tous aussi sèchement. Il va même résilier le bail de ces locaux. Après tout, à quoi bon garder des locaux professionnels, quand une seule salariée peut faire tout le boulot chez elle ? Enfin..."

La secrétaire soupira longuement avant de lâcher :

"Je vais vous noter ça sur un bout de papier. Franchement, depuis ce matin je ne sais pas ce qui se passe dans cette boite... C'est comme si on venait tous de se réveiller d'un rêve !"

Elle griffonna quelques mots sur un bout de papier qu'elle remit à Jin.

"Si vous allez la voir pour lui casser la tête, mettez-lui un coup de ma part. Après tout, à cause d'elle je vais devoir travailler chez moi avec mes chiards dans les oreilles toute la journée !"

*
**

Jin eut une révélation en lisant le nom dont il avait maintenant l'adresse :


Comme la super-linguiste du collège invisible !

Quoi qu'il en fut, n'ayant plus rien à faire à son ancien travail, il eut tout loisir pour se rendre dans le Bronx, là où celle qu'il avait connu sous le nom de Babel habitait.

Devant son immeuble, il tomba sur un interphone.

Jin jubila intérieurement en voyant la secrétaire lui noter l'adresse sur un bout de papier... Et le nom: *J'aurais du jouer au loto ce matin avec une telle clairvoyance.* Ou pas en faite. Sinon il aurait fait une grasse matinée et jeter un œil aux petits annonces tant qu'à y être.
"J'y songerai." fit le Japonais en gardant une expression neutre.


Quelque minutes plus tard il était devant l'immeuble en se demandant si c'était vraiment la même Babel qu'il avait connu. A n'en pas douter vu ses capacités, mais en faite maintenant qu'il y songeait il ne savait pas vraiment ce qu'il allait bien pouvoir lu raconter. Peut-être recoller certains morceaux de leur histoire commune.
Bref il chercha le nom, sonna à l'interphone et attendit que quelqu'un décroche avant de s'annoncer: "Bonjour, je me nomme Jin. Je cherche une certaine Olga Tännen, que j'appelais "mademoiselle B." à l'époque. On m'a donné cet adresse."
Il espérait avoir assez sous-entendu le pseudonyme de Babel qu'il avait connu sous ce nom à l'époque, sans non plus trop en dire au cas ou il tomberait sur la mauvaise personne. On était jamais trop prudent...

Si Jin avait bien attendu qu'il y ait une tonalité avant de se présenter, il n'eut pas une réponse immédiate. Ou plutôt si : il eut un long soupir suivi d'une longue pause.

Puis, une voix de femme indiqua :

"Quatrième étage à gauche"


Après avoir emprunté la cage d'escalier et avoir toqué à la porte, Jin se retrouva en face de Babel...


Elle semblait avoir un peu vieilli mais surtout aller mieux qu'à l'époque. Après tout, il l'avait vu une seule et unique fois dans un contexte qui ne prêtait guère à la rigolade. Et puis... Elle était censée être, à l'époque, malade et en phase terminale...

Olga fit signe à Jin d'entrer et l'asiatique put découvrir un appartement occupé en majeur partie par des cartons non déballés. Pour le reste, il y avait des feuilles de papier en tout sens. Des feuilles de papier avec des textes écrits dans un nombre impressionnant de langues : à la graphie, Jin reconnut du japonais, du russe, du chinois, de l'arabe, du français, de l'espagnol... et une bonne dizaine d'autres langages ! Par ailleurs, certaines feuilles portaient des signes qui ne lui disait absolument rien.

Babel alla s'asseoir sur un carton et lança tout de go :

"Très bien, Jin. Je me souviens de toi même si je n'étais pas très fraiche à l'époque. Si c'est Mason qui t'envoie, ce n'est pas la peine de rester. Tu peux aussi lui rendre les papiers qu'il m'a passé. Je ne travaillerai ni pour lui, ni pour l'Institut Xavier... J'ai arrêté toutes ces âneries. Pour l'heure, j'ai une vie normale avec un boulot normal et je me soigne. Et c'est déjà pas si mal que ça !"

Deuxième blocage mental de la journée. Un record!
Il s'approcha de Babel et lui tendit la main: "Ravi de te revoir Babel-san. D'autant plus que c'est dans de meilleurs conditions."
Il fit le tour du propriétaire, du moins la pièce dans laquelle il était: "J'avoue que tu as une décoration encore plus... Spartiate que la mienne." Il revint à la jeune femme: "En faite j'ignore totalement de quoi tu parles. J'étais juste venue saluer la personne qui a réussie à me faire virer de mon propre boulot. Et quand j'ai appris qu'une seule et même personne était derrière la vague de licenciement j'ai même commencé à penser à toi."

Il chercha un "fauteuil" cartonné des yeux avant de s'assoir: "Je ne t'en veux pas pour le boulot. Je ne verrai plus la tête de Mister Gras, ce qui est plutôt une bonne nouvelle. A la base j'étais venu voir qui pouvait bien être la surdouée qui pouvait remplacer la presque totalité d'une équipe de traduction. Mais maintenant que j'ai résolu le mystère je ne sais pas quoi te dire.
Je pensais que Mason-san serait retiré. Quand à l'institut Xavier..." un voile passa momentanément devant ses yeux: "... J'hésite à y faire un tour. Un fond de méfiance par rapport aux derniers instant de l'ancienne institut. Si tu en sais plus que moi je suis preneur d'information."
Il se racla la gorge, ayant plus partagé avec quelqu'un en 10 minutes que sur les 3 dernières années: "Et sinon toi, qu'est ce que tu as fais ces trois dernières années? Je veux dire... Je pensais que tu n'avais pas 3 ans."

"Ah, t'es l'un de ceux a qui j'ai piqué le travail !" lança Babel, un poil amusée. "M'enfin, vu ton patron, c'est pas une grande perte. Je suis quand même désolée, mais j'avais besoin de ce taf pour l'appartement et puis pour les traitements..."

Elle se leva et alla chercher un verre d'eau. Se retournant, elle poursuivit :

"Je suis un protocole expérimental. Il me réussit plutôt bien. Le directeur du labo est un peu bizarre mais, bon, pour rester en vie c'est un petit prix à payer"

Babel but une gorgée et reprit :

"Mason n'apprendra jamais. La taule ne l'a pas aidé. Là, il m'a demandé de bosser sur un programme viral pour un satellite de communication que j'avais aidé à construire à l'époque. J'ai pas trop envie de m'y remettre surtout compte tenu du fait que c'est l'armée qui contrôle la machine maintenant..."

Elle posa son verre et retourna s'asseoir sur son carton.

"L'Institut est maintenant dirigé par une de tes camarades. J'en sais pas plus. Mais bon, si tu vas faire un saut par là et que tu puisses dire à Mason de me foutre la paix, ça m'arrangerait bien... Je suis certainement pas la seule super-linguiste du coin et j'ai payé plus que ma part dans cette guerre factice contre Nemo. Maintenant je veux..."

Babel sourit et marqua une petite pause.

"Ben, me soigner, me reposer, vivre un an chez mes parents... Et puis, prendre ce nouvel appartement et recommencer à travailler ! Ça passe vite, trois ans quand on pensait être condamnée ! Et maintenant, j'ai juste envie de prendre le temps de vivre, voilà tout !"

Jin écouta la jeune femme sans rien dire. Il avait couru après un truc comme sa pendant 3 ans et y était parvenu que l'année dernière plus ou moins. Mais lui avait eu la chance de pas être littéralement malade à crever: "Oui, je crois qu'on aspire tous à sa. C'est assez... Etrange de voir qu'on veut s'assumer mutant mais qu'on aspire à avoir une vie "normale" selon les critères actuels."

Il se leva jetant un œil par la fenêtre, regardant machinalement ce qui se passait dehors: "Je crois que j'ai été un peu... froussard. J'ai refait une deuxième fois ma vie et l'air de rien, j'y tiens." Il se tourna vers Babel: "Mais j'ai toujours en moi la "volonté" de l'institut. Ce rêve qu'on pourrait vivre, mutants et non-mutants, ensemble sans se regarder en chien de fusil. J'avais juste pas envie de tout recommencer. Mais le destin me rattrape et grâce à toi j'ai à nouveau le choix d'attendre que j'ai plus assez de sous pour payer mon loyer ou aller voir du côté de la nouvelle institut de quoi il en retourne."
A nouveau il se tourna vers la fenêtre. Pas qu'il y avait à y voir quoi que se soit, mais il ne voulait pas qu'elle voit l'incertitude dans ces yeux. L'être humain est vraiment une créature de routine...

"Mais dis moi, sa te dirait pas de venir à l'institut. Georgia avait un don de guérison si je me souviens bien. Et plutôt pas moche en plus. Et puis on était pas tous des barges à sauver la planète. Y'a fait aussi des gamins tout ce qu'il y a de plus simples, qui venaient apprendre autant à maitriser leurs pouvoirs qu'à se donner les moyens de s’insérer dans la société. Et je te verrai bien en prof de langue. Tu ferrais fureur... Enfin en tout cas si j'avais eu une prof comme toi au lycée..." Il sourit pour montrer qu'il la taquinait sur la dernière phrase. Mais il avait était sincère sur le reste de ces propos. Babel pourrait vraiment faire quelque chose dans l'institut, même à titre pacifique.

Enfin si l'institut nouvelle était comme l'ancienne...

Babel eut un petit rire sonore. Jin l'amusait.

"Après tout, ça te coute quoi d'aller jeter un œil là bas ? T'es au chômage à partir d'aujourd'hui alors..."

Elle se passa la main dans les cheveux et ajouta :

"Moi, je suis une travailleuse maintenant. J'ai pas mal de boulot à abattre. Tes traductions, celles de tous tes collègues... Et puis si j'ai dit non à Mason, c'est pas pour aller traîner à l'Institut non plus. Mais prof' de langues..."

La jeune femme sembla jouer avec l'idée l'espace de quelques instants puis conclut :

"Peut-être un jour, oui... Là traduire des trucs chez moi et voir personne, ça me convient pour le moment. En plus le traitement marche plutôt pas mal, j'ai pas besoin d'une guérisseuse. J'ai envie de réapprendre à être quelqu'un de normal, si tu vois ce que je veux dire ?"

Elle se leva à nouveau et alla fouiller dans une pile de papiers. Elle en ressortit un post-it qu'elle tendit à l'asiatique. Dessus, il y avait une adresse.

"C'est là où y a l'Institut. Si tu veux y aller, c'est pas très compliqué niveau transports en commun. D'ailleurs, si tu peux juste préciser à la Directrice qu'il faut que Mason me lâche les basques, ça serait parfait !"

Jin haussa les épaules: "Ouais t'as raison. J'ai encore des trucs à gérer avant d'y aller, mais sa me prendra que la fin de la journée."

Il se leva s'apprêtant à prendre congé: "Et bien ravi de t'avoir ouvert une perspective d'avenir. Et à l'occasion n'hésites pas à donner des nouvelles. Genre comment se passe ton traitement, et surtout quand est-ce que tu fêteras ta guérison." Il lui tendit le numéro de son telephone en ajoutant: "Et je suis sur que je suis pas le seul des anciens de l'institut qui sera content d'avoir des nouvelles de toi."

Se dirigeant vers le seuil il s'arrêta avant de franchir la porte: "Au faite c'est qui le type qui te soigne. Sa peut servir d'avoir l'adresse d'un bon médecin."



Après avoir entendu la réponse de Babel il partie vers son appartement pour ordonner ses affaires. Faire quelques cartons, ce qui lui prit une bonne partie de la journée malgré le peu qu'il y avait, des coups de fils pour les divers arrêt de lignes téléphonique, électricité et autres paperasses administratives. Pour finir il contacta son locataire pour lui annoncer son départ et avoir les commodités de départ.
Finalement l'heure, et la fatigue jouèrent pour retarder son départ au lendemain. Après une bonne douche il se coucha, réglant son réveil pour le début de mâtiné et son départ vers l'institut.

Babel accepta volontiers le numéro de téléphone de Jin puis lui tendit une petite carte de visite où il y avait ses coordonnées complètes.

"J'ai pas trop envie d'être dérangée par des trucs de mutants ou de complots quelconques... Mais bon, si c'est vraiment important, te gène pas"

Elle raccompagna l'asiatique jusqu'à la porte d'entrée et lança :

"Mon toubib, c'est le Dr. Flem. C'est une sorte de savant fou mais bon... Ça marche ! Après tout je suis encore là..."

Olga fit la bise à Jin puis referma la porte...


Le lendemain, Jin était fin près à aller faire un petit tour à l'Institut... Résilier ses abonnements et donner son congé pour son appartement avaient fait de lui un homme libre ! Maintenant, il s'agissait de savoir ce qu'il allait en faire de cette liberté retrouvée...

Institut