[Courtier de Dorian Aaronson] Quelque part dans le Maryland - Un monorail nommé exil.

Cela faisait 1 heures que Dorian était monté dans ce monorail transcontinental. Chaque minute l'éloignait un peu plus de sa Floride natale.
Il avait d'abord pris un premier train au départ de Palm Bay pour Raleigh, un voyage de 4 heures. Une fois dans la capitale de la caroline du nord, il avait passer la douane, son passeport d'humain lui avait permis de passer sans trop de problème. Il c'était installé dans ce monorail pour New-York. Le voyage était censé durer trois heures.
Le jeune homme avait dû resumer sa vie dans une valise et un sac à dos dans lequel il avait ranger son ordinateur portable.
Le train avait d'abord fait un arrêt à Richmond, Virginie, ensuite Washington D.C. Dans une grosse demi-heure de temps ils allaient faire un arrêt à Baltimore, ensuite c'était le New-Jersey puis enfin New-York.
Dorian avait dormi une demi-heure et à son reveil il avait pris son ordinateur portable, il devait se changer les idée. Ne pas regarder en arrière c'était son leitmotiv depuis son départ et si il ne trouvait pas à s'occuper il allait bientôt sombrer dans la nostalgie.
Il ouvrit donc son laptop, branche mit son casque audio sur ses oreilles et ouvrit son logiciel de MAO, il avait commencé à bosser sur de nouvelles chansons dans lesquelles il voulait raconter ce qu'il vivait. L'exil forcé, pour le seul crime d'avoir des gènes différents. La découverte de ses dons et l'angoisse que cela entrainait. Très vite il se mit à balancer la tête au rythme des samples, à écrire des lignes de texte. Les modifier les effacer les réécrire encore et encore.
Il avait beaucoup de mal à trouver les mots pour traduire ses sentiments, mais peu importait, ça lui permettait de ne pas penser à ce qu'il allait faire une fois à New-York, il avait un peu de liquide sur lui de quoi payer une chambre e motel une semaine, deux tout au plus. Et après... Mais à chaque jour suffit sa peine et en ce moment il composait une chanson.

Le voyage était calme, dans le silence confortable du glissement magnétique du monorail, sans vibration, sans autre bruit qu'un vague sifflement. Jusqu'à ce qu'il ralentisse, et qu'il s'arrête.

Et quelques instants plus tard, des uniformes de la police aux frontières de la confédération américaine... Un signe de mauvais augure.

"Mesdames et messieurs, n'ayez aucune crainte. Un mutant a été dénoncé dans ce monorail, et nous allons procéder à son arrestation et sa mise à l'isolement, avant qu'il fasse face aux poursuites pénales de rigueur pour avoir tenté de fuir le pays."

De qui était-il question ? Mystère... En tout cas, les policiers commencèrent à arpenter l'allée centrale, avec une petite tablette qu'ils passaient devant le visage de chaque personne. Sans doute une quelconque reconnaissance faciale. Ou bien un détecteur de mutants ?

Son casque sur les oreilles, Dorian ne se rendait pas compte de la vitesse à laquelle avançait le monorail. Quand le monorail s'arrêta le jeune homme eu la surprise en regardant à l'exterieur de ne pas voir la gare de Baltimore. Mais un paysage de rase campagne.
Il enleva son casque et regarda sa montre. Baltimore, ne devrait pas être en vue avent 25 minutes. *C'est quoi le délire là?* Comme pour lui répondre des policiers de la confédération américaine débarquèrent en annonçant qu'on leur avait dénoncé un mutant et qu'ils allait lui mettre la main dessus et le placer devant un juge confederal qui le condamnerait, dans le meilleur des cas, à 10 ans de prison.
Il commencèrent à scanner le visage des passagers, c'est quoi ce bidule? Ça determine l'ADN ou c'est juste un truc pour determiner l'identité. *Bon, mon grand, c'est le moment de faire profil bas! Tu peut plus partir en courant. Il te reste plus qu'a prier que ce soit pas de toi qu'ils parlent.*
Les policiers se rapprochait de lui. Il se préparait à sortir ses papiers, et à donner une explication tout à fait valable sur la raison de son voyage.
Si jamais il s'en sortait sans problème, Dorian essayerait de savoir qui les policiers voulait arrêter. Et surtout, comme il savait parfaitement ce qui attendait le pauvre bougre que recherchait ces flics, si il le trouvait il verrait s'il pourrait tenter quelque chose. Ce n'était surement pas la meilleure décision de sa vie, mais il était convaincu de sa légitimité. Persone ne mérite de croupir en prison ou de se faire injecter du poison pour le simple fait d'être né différent.

(Note : tu n'as pas le droit d'utiliser des "si" comme tu le fais à la fin de ton post. Nous jouons dans le présent, et tu devras réagir aux situations au moment où elles se présenteront, et non par anticipation comme cela.)

Les policiers examinaient tout le monde avec leur appareil. Puis vint le tour de Dorian. Ils ne lui demandèrent même pas ses papiers, se contentant de scanner son visage avec leur appareil. Un instant plus tard, ils se désintéressèrent totalement de lui.

Et puis, trois rangs derrière lui...

"Dowes... Tu le sais que tu n'avais pas le droit de quitter le pays. Tu le sais. Et tu sais aussi ce qui t'attendait à essayer de le faire."

Manifestement, ils avaient trouvé la personne qu'ils cherchaient... Les autres policiers cessèrent immédiatement leurs recherches, et s'approchèrent du dénommé Dowes. L'un d'eux sorti une matraque qui ressemblait plus certainement à un aiguillon à bestiau qu'à un simple manche de plastique. Dowes se mit à crier de terreur, dans le silence gêné des autres occupants du monorail. Silence de ceux qui approuvaient, et n'osaient se réjouir de peur de choquer ceux qui se révoltaient, et n'osant le faire à voix haute de peur de s'attirer les foudres policières.

L'appareil ne semblait pas détecter le génome car Dorian passa le scanner comme si de rien était. Puis quand les policiers eurent terminé le jeune homme poussa intérieurement un soupire de soulagement. Soulagement de courte durée car quelques instants plus tard les flics semblait avoir trouvé leur "client" un certain Dowes.
Dorian se tourna vers le siège ou s'était arrêtés les policiers. Il voulait voir à quoi ressemblait le mutant en question. Quand soudain il vit un des policier sortir une matraque électrifiée. *Ouch! C'est le genre de truc qui doit pas faire du bien ça!* Et si on en croyait les cris de frayeur de Dowes, il était du même avis.
Si Dorian voulait agir il fallait faire vite, trouver une idée rapidement. Le mutant risquait à tout moment de se faire électrocuter, et connaissant les policiers confédéral le moindre geste serait une bonne justification. Tant pis pour la planification, l'heure était à l'improvisation. Il se la va de son siège et interpella un de policiers.

Hey! Messieurs l'agents? Désolé de vous déranger mais je crois qu'il y à un autre mutant dans ce train.

Puis il réfléchit une seconde à une histoire crédible qui tienne la route. Puis il repris.

Je voulait le signaler au contrôleur, mais puisque vous êtes là... Quand je suis allé au toilettes tout à l'heure j'ai vu une femme brune, la trentaine, qui manger une glace. Et bien elle avait la langue totalement bleue. Enfin elle à peut-être déjà filée en vous entendant, mais bon je vouais vous prevenir.

Dorian espérait faire partir une partie des policier si il devait s'enfuir avec l'autre mutant les choses serait plus facile si le nombre de policier était réduis.

Un des policiers se tourna vers Dorian pour l'écouter avec autant d'attention qu'une vache regardant passer un monorail, puis annonça dans son communicateur.

"Mutante non identifiée ailleurs dans le monorail : signe particulier : langue bleue."

Puis, à l'intention de Dorian.

"Gare à tes miches si c'est des conneries. On aime pas les gens qui aiment les monstres ici."

Le malheureux Dowes n'avait guère pu profiter de ce temps de répit pour s'enfuir ou tenter quoi que ce soit, prostré de terreur. Il fut extrait vigoureusement de son siège, et poussé dans l'allée centrale où il s'effondra. Il eut alors droit à un festival de coups de rangers.

"Non mais tu le fais vraiment exprès !", injuriaient les agents.

Sa ruse avait fonctionné, quelques-uns des agents étaient partis à la recherche d'une mutante imaginaire. Par sa faute, les agents risquait se faire une grosse frayeur à plupart des trentenaires brunes du monorail. Mais, comme on dit, on ne fait pas d'omelette sans casser d'oeufs.
Ce repis ne fût pas vraiment mis à profit par Dowes. Dorian n'avait aucune idée de ce que pouvait faire ce gars. Mais en tout cas, de ce qu'il en voyait, son pouvoir n'était pas le plus efficace qui soit contre les policiers.
Dorian ne savait pas trop quoi faire, mais il ne pouvait plus rester sans rien faire. Si les policiers revenait bredouille et le trouvait à sa place ça allait chauffer pour son matricule, et connaissant les lascars, les reprimende pourrait aller plus loin que une simple remontrance verbale.
Dorian analysa le situation. Le plus dangereux des policiers était sans aucun doute celui avec la matraque électrique / aiguillon à bestiau. C'est donc sur lui que devait se focaliser ses effort dans un premier temps. Il fallait qu'il récupère l'arme et la retourne contre les autres. Si son plan fonctionnait il fallait qu'il sorte de ce train le plus vite possible et qu'il décampe sans demander son reste.
Dorian rangea rapidement son ordinateur portable dans son sac si il devait emmener quelque chose ce serait ça, sa vie, sa musique... tout était dans cet ordi'. Il mit son sac sur son dos. Et mit son plan à exécution. La surprise était son meilleur atout. Il espérait pouvoir compter sur Dowes, si ce mec avait une once de presence d'esprit, il se battrait pour sa liberté.
Dorian passa à l'action. Il activa son pouvoir sur le policier à la matraque et se jeta sur lui en posant une main sur le visage de l'homme. Il tenta dans le même temps de lui de lui prendre son arme.

[HRP]Edit fait. Désolé pour le délai.[/HRP]

N'étant pas au contact du policier, son pouvoir n'eut aucun effet sur lui, et c'est donc un soldat en pleine possession de ses moyens qui accueillit Dorian sur son dos. En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, Dorian se retrouva entravé et subit plusieurs chocs électriques qui lui donnèrent l'impression qu'une armée de tanks lui étaient passés sur le corps. Tombant finalement par terre, il récolta quelques coups de grolle des policiers qui le raillaient :

"Ça doit être un mutos aussi. Il nous a mis sur une fausse piste pour protéger son pote !', glosaient-ils, sous le regard et le murmure approbateur des passagers du monorail qui semblaient tout excités à l'idée d'avoir bientôt un spectacle sanglant.

Le brave Dorian, quant à lui n'était plus capable de rien, vu l'état dans lequel il était...