[Mission Institut] NYCU - Nazis dans le métro

Grâce aux différentes informations glanées par les membres de l'Institut, Georgia avait réussi à monter un plan d'action à l'intention de Jin, Edéas, Stanford, Mina et Jake.

Elle leur avait tout d'abord imprimé l'intégralité des connaissances de l'Institut sur la Confédération Américaine et l'organisation ODESSA, qui semblait être le plus sur moyen d'y pénétrer.

Cela donnait une enveloppe assez volumineuse contenant divers documents.

Il y avait tout d'abord deux articles de presse que les mutants devaient déjà connaître : l'un ayant trait aux mesures d'exclusions prises par la Confédération à l'encontre des mutants ainsi qu'un autre rapportant des exécutions sommaires en territoire confédéré.

Puis venaient quelques informations pèle-mêle obtenus notamment par Johanna. Les premiers X-Men avaient été envoyés en soutien d'une organisation appelée le Cercle de Houston dans la ville du même nom. Suite à une dénonciation, ils avaient été capturés et avaient été transférés dans un centre de rétention situé également à Houston. De là, ils auraient été déplacés vers l'Unité de Vie Mutante à Austin.

Cette dernière est dirigée par le SS-Obersturmbannführer Dietrich Strasser. Juliette avait d'ailleurs, il y a quelques temps, trouvé que Strasser avait été membre de la garde prétorienne du Président Beluga. Il aurait, par ailleurs, été formé par le Reichsführer-SS Sievers, l'autorité suprême de la police politique de la Confédération Américaine. Enfin, à l'heure actuelle, en plus du commandement de l'Unité de Vie Mutante d'Austin, il est porte-parole du gouvernement confédéré et "Grand Protecteur de la Culture Occidentale" (ce qui semblait consister dans une activité de mécénat et de remise de médailles aux artistes acceptant de contribuer à chanter les louanges de la Confédération et l'infériorité des mutants...).

Enfin, d'après les informations contenues dans le rapport fourni par Mason Lang, le tir de roquette qui aurait abattu l'équipe se serait produit toujours au Texas, non loin de la frontière du Nouveau-Mexique.

Sur le sujet, ODESSA, Jin avait trouvé les informations suivantes :

ODESSA, en plus de correspondre à une ville d'Ukraine et à diverses villes américaines (dont une au Texas) et canadiennes, était également un vieil acronyme pour "Organisation Der Ehemaligen SS-Angehörigen" (Organisation des Anciens Membres de la SS), chargée après la seconde guerre mondiale de permettre aux dignitaires SS de prendre la fuite, sous de fausses identités, pour se réfugier en Amérique Latine, en Afrique ou au Moyen-Orient...

Enfin, de manière plus pragmatique, Jin avait retrouvé la piste de "Lebensborn Eva", la drôle de fille avec laquelle conversait Otto Beck, le fils du sinistre docteur, lors de la mission à la Fondation Tobie Nathan.

C'était effectivement un pseudonyme utilisé sur un site communautaire pour jeunes néo-nazis. La jeune fille qui se cachait derrière ce pseudonyme et un physique plutôt attrayant, déclarer chercher un bel aryen pour fonder une grande famille et faire des études d'histoire à l'Université de New-York

Il n'en fallait pas plus pour poser une veille sur ce même site...




... d'ailleurs l'attente ne fut pas bien longue. A peine quelques heures après avoir commencé à fouinasser sur le site des jeunes nazillons, Georgia était tombée sur un post d'intérêt :

Camarades patriotes ! Chers sympathisants ! Amis curieux !

Vous le savez, un bon national-socialiste n'a peur de rien. Pas même de la contradiction. C'est pour cela que nous tiendrons très prochainement une réunion d'information pour les anciens comme pour ceux qui souhaitent nous rejoindre ou s'informer sur notre mouvement.

A ce titre le SS-Untersturmführer Schellenberg sera parmi nous pour animer une conférence sur la culture en Confédération Américaine et les possibilités d'emploi pour les jeunes diplômés.

Nous répondrons également à toutes vos questions avant de passer à une petite collation pour tous nos anciens et nouveaux amis !

Nous vous attendons en nombre !

Otto & Eva

Le rendez-vous était fixé à un local associatif situé sur le campus. Après vérification auprès des services universitaires, l'association occupant la salle s'appelait "Histoire & culture" et s'était fixé comme objectif d'aider les jeunes thésards en sciences humaines de la NYCU de trouver des financements auprès d'entreprises et de collectivités. Elle était animée par deux étudiants multi-redoublants en histoire : Otto Beck et Eva Schiller. Elle n'avait ni déposé son budget au secrétariat de l'université ni la liste de ses membres.

L'heure de début de la réunion avait été indiquée pour 21h00. L'équipe de l'Institut était arrivée sur place une bonne dizaine de minutes avant. Elle put voir que la salle - qui était en fait un grand préfabriqué situé un peu en retrait du reste des bâtiments - se remplissait petit à petit. Il y avait beaucoup d'étudiants. Tous blancs voir blonds. Un énorme type faisait office de videur. Pour le moment, il n'avait pas vu Otto que Jin avait déjà eu l'occasion de rencontrer. Mais peut-être qu'il était déjà à l'intérieur...


Jake se tourna vers ses camarades et lança :

"Bon, on fait quoi les mecs ?"

Jin après le conseil d'établissement avait fait part de ses découvertes à Edeas. Leur recherche commune leur servit bien, car justement ils allaient avoir affaire à leur "amis" nazis pour leur mission.

Georgia leur donna un dossier qui en plus de leurs infos comportait des détails sur la confédérations et sur ce qui était arrivé à leur prédécesseurs X-Men.
La lecture sommaire lui apprit qu'il avait eu le nez plutôt creux en essayant de se raccrocher au nom de Eva Lebensborn pour trouver l'organisation Odessa... Mais au final il aurait aussi bien pût chercher directement Otto Siever car celui-ci était visiblement inscrit à l'université. D'ailleur il y avait un "meeting" ce soir où il serait visiblement présent.


Une fois rendu sur place ils observèrent la construction en retrait du bâtiment cible pour planifier leur action. Finalement Jake posa la question suprême.
Jin passa la tête au coin du mur pour observer l'entrée. Sa n'allait pas être simple... *Pour une partie d'entre nous du moins.* se fit il en réfléction en jetant un oeil par dessus son épaule à ses camarades.
Il soupira en leur faisant face: "Bonne question." dit il à voix basse: "Pour toi et Edeas-san pas de soucis. Vous êtes bien blanc comme il faut dans leur soirée visiblement. Vous avez assez de connaissances techniques pour passer pour des étudiants. Si sa existe en Amérique il doit y avoir un tableau avec l'occupation des salles. Essayez juste de retenir quelques noms de professeurs et les horaires de cour si on pose des questions. Sa fera plus crédible."
Il se tourna vers Mina: "Pour nous par contre sa va être plus... Délicat. Toi parce que j'ai comme dans l'idée qu'on va te refuser l'entrée. Moi parce que même si je passe la porte, je vais faire tâche d'huile, si je peux m'exprimer ainsi, et que Otto connait mon visage. Je peux me glisser à l'intérieur en forme de flaque et toi tu peux éventuellement te poser sur le toit pour suivre le débat. Ou alors on faire un tour du coin pour voir si on trouve pas un véhicule leur appartenant. On pourra ainsi les suivre à la sortie.
D'ailleurs à se sujet si tu peux créer des émetteurs et que tu as possibilité d'en coller un sur Otto sa serait une idée Edeas-san."

Il conclut par un haussement d'épaule: "C'est tout ce qui me vient en tête. Si sa vous va on fonce. Si vous avez une meilleur idée je suis preneur."

Bon finalement la recherche qu'ils n'avaient pu mener à bien avait été menée finalement de main de maître par Jin. Mina s'était d'ailleurs excusée de lui avoir fait faux-bond mais entre les élections et la recherche commune de l'association dont elle et Jolène voulaient devenir adhérentes... Mina n'avait plus eu le temps d'aider Jin.

Georgia leur confia un dossier qui comportait des détails sur la confédérations et sur ce qui était arrivé à leur prédécesseurs X-Men. Cela faisait froid dans le dos. Ainsi une partie de l'Amérique était tombée elle aussi comme la Roumanie. Mina se rappelait avec horreur ce qui s'était passé dans son pays d'origine. Ce qui était donc en train de se passer ici aussi.

Otto Sievers allait être présent à l'université c'était tout ce qui comptait. L'homme qui avait retourné son beau-frère avec ses idées nauséabondes. Il venait ce soir distiller son venin et ses idées idéologiquement douteuses parmi une foule d'abrutis prêt à lécher ses paroles.

Une fois rendu sur place, ils s'étaient postés en arrière et observèrent la construction en retrait du bâtiment cible pour planifier leur action. Mina s'était dissimulée sous un pancho, une tenue très sombre pour pouvoir mieux se cacher si besoin. Pour être plus discrète elle avait attacher ses ailes contre son corps comme elle l'avait vu dans certains comics.

"Je pense comme Jin, allez y vous, prenez soin de retenir certains détails ça n'en sera que mieux..."

Quant à eux deux ça allait être compliqué.

"Tu as raison Jin, on reste en liaison avec eux et on assure le repérage dehors, on peut aussi trouver un périmètre de retraite aussi, et tout ce qui pourra être utile pour nos amis infiltrés. Avec ma vue et mon ouie qui se dévelloppe je pense que l'on pourra être au top..."

Edéas était fébrile, leur mission de ce soir s'avérait délicate. En effet ils devraient se faire passer pour des Étudiants anti-mutant et pro-confédérés. Le dossier que Georgia leur avait fournit se révélait assez inquiétant, lorsque l'on pensait que ces détraqués agissaient comme les réseaux terroriste laissant des informations sur internet afin de rallier du monde à leur organisation. Oh bien sur si Georgia n'avait pas fait de la veille informatique il ne se serait aperçut de rien.
C'est donc ainsi qu'Edéas en compagnie de quatre camarades Jin, Stan, Jake, et .. Mina se rendirent au rendez vous. Une fois arrivé sur place Jake les regarda se demandant ce qu'ils allaient faire désormais

Jin prit alors les devants énonçant certains points qui n'avait pas échappé à Edéas, ce dernier était vetu d'habit décontracté, la tenu type de l'étudiant cool mais suffisamment sportive pour avoir une bonne liberté de mouvement. Il écouta ensuite Mina puis leur répondit :

« J'avais pensé un peu la même chose vous deux vous rester en retrait prêt à intervenir si besoin, vous pourriez peut-être faire le tour du bâtiment afin de faire les repérages nécessaires. De notre coté Jake et stan on entre tous les trois si le vigile te pose une question stan tu es mon demi-frêre d'accord on reste en contact radio. »

puis Edéas réfléchi quelque instants :

« nous devons convenir d'un code en cas de problème, une fois à l'intérieur on laisse les communicateur en position active, si l'un de nous à un problème pour une raison X ou Y s'il le peut il le dit sinon on se débrouille pour utiliser un mot ou expression qui sort du contexte, concernant les émetteurs je pense pouvoir le faire, par contre il faut que je sache si stan tu es capable de suivre ce genre de signal »


Puis une fois les détails réglé, Edéas prit donc en compagnie des autres le chemin de la réunions cherchant au passage comme Jin le lui avait recommandé un tableau avec le nom de professeurs et de salles de cours inscrit...

Stanford avait été affecté dans une mission de grands. Jin, Edeas et Mina, ils sont vraiment fort et être affecté en mission avec lui et puis c'était une mission d'infiltration, une vraie mission quoi et ça ça faisait plaisir à Stanford. Ils allaient devoir infiltrer un réunion de nazi pour en apprendre plus

Il était tout excité mais il ne sautait pas dans tous les sens pour autant. Il arrivait à se contrôler et il ne voulait surtout pas décevoir les grands. Et puis en tant qu'un des deux blond de l'équipe il aurait sûrement son rôle à jouer. Ça ne serait pas facile pour Mina ou Jin d'entrer dans une réunion comme celle-ci.

Les grands furent plus rapides que lui pour concevoir un plan. Stan aurait été content de pouvoir proposer ses idées en premier, mais comme les autres étaient plus grand que lui, il n'était pas vexé. Par contre il ne les laisserait pas faire tout tous seuls et il avait bien l'intention de mettre son grain de sable.

Il pris donc la parole :

"C'est une bonne idée que je soit ton demi-frère, je m'en souviendrais, t'inquiète pas. Comme code mon papi, il connaissait tout une série de phrase qu'il aimait bien sortir pour faire semblant quand on jouait aux espion. Par exemple, il y avait : Grand-Mère mange nos bonbons, La fortune vient en dormant, Le cheval bleu se promène sur l'horizon ou Tante Amélie fait du vélo en short. Mais sinon on peut juste parler de Tante Amélie, comme ça ça fait moins bizarre que les phrases de code d'espion, mais vu qu'en vrai on a pas de Tante Amélie et ben on sait que c'est un code.

Et puis Jin moi je sais pas mettre des émetteurs mais s'il y a des caméras je peux essayer de vous envoyer les images sur vos téléphones"

Ensuite, voyant Edéas prendre le chemin de la réunion, il le suivit essayant de se remémorer les quelques mots d'allemand qu'il savait. Parce qu'après tout les nazis c'était des allemands au départ, et puis en tant que polonais l’Allemagne c'est pas non plus un pays trop lointain. Il se concentrait pour surtout ne pas faire d'erreur et essayer de remarquer le plus de choses possible.

Jake acquiesça aux paroles de ses camarades.

"Va pour la Tata Amélie... Pour le reste, j'sais pas pour vous les gars, mais ces types ils me fichent la nausée et les jetons..."

Les deux groupes se séparèrent comme convenu : Mina & Jin entreprirent de repérer les alentours du local, tandis que Stanford, Edéas (sans que celui-ci puisse trouver le moindre tableau de planning sur son trajet) et Jake se dirigèrent vers la porte.

Le videur les observa un instant. C'était un gros type façon biker, avec des tatouages gothiques sur les bras. Il grogna puis laissa entrer le trio sans leur demander quoi que ce soit.

A l'intérieur, c'était une grande salle de conférence. Aux murs, des posters de Beluga, des cartes de la Confédération Américaine... Le ton était déjà donné.

Non loin d'eux, il y avait une petite table où une jeune femme (blonde) vendait des livres...

Puis, devant eux, les chaises pour les participants. Si Edéas et Stanford ne reconnurent personne, tout au moins purent-ils remarquer que la population était à la fois hétéroclite et uniforme.

Hétéroclite en ce qu'en plus des étudiants, il y avait non nombre de personnes plus âgées. Pas mal de skinheads. D'autres en costume cravate qui semblaient tout droit échappés de Wall Street. Ainsi que des types lambdas...

Uniforme en ce que tout le monde était blanc sinon blond. Il n'y avait aucune diversité ethnique. Et pas le moindre mutant difforme...

A la tribune, trois personnes pour quatre places.


Une sorte d'emo pouilleux qui semblait très satisfait de lui-même,...


... une jeune femme blonde à l'air un peu hagard,...


... un type qui était en train de finir de boutonner son uniforme nazi.

La quatrième chaise était vide, quant à elle.

Edéas et les autres remarquèrent qu'aux quatre coins de la pièce des skinheads en bomber et rangers tripotaient compulsivement leur gigantesque lampes torche comme s'ils s'agissaient de matraques !

Le pouilleux se leva et fit signe à l'assistance d'aller s'asseoir. Il s'éclaircit la voix puis lança :

"Chers camarades, je suis heureux de vous voir si nombreux ce soir. En effet, notre petit mouvement devient grand ! Et il attire de plus en plus de monde : étudiants mais aussi chefs d'entreprise, courtiers en bourse et honnêtes citoyens désirant vivre dans un pays débarrassé de la pourriture mutante ! Et vous m'en voyez heureux..."

Il sourit à la jeune femme puis poursuivit :

"Pour ceux qui ne me connaissent pas je m'appelle Otto Beck et je suis étudiant ici, dans cette université libérale-décadente bien à l'image d'un pays à la dérive. Je suis patriote de cœur, nationalement à droite et socialement à gauche. Je suis en un mot : un adepte du modèle confédéré américain. Et c'est pour lever bon nombre d'interrogations que je suis fier, ce soir, d'accueillir en nos locaux le SS-Untersturmführer Schellenberg..."

S'ensuivit une standing ovation et un tonnerre d'applaudissements chez la plupart des étudiants et des skinheads. Le reste de l'assistance conserva, néanmoins, une réserve polie.

Otto reprit :

"Mais ne perdons pas plus de temps, mes camarades. Le SS-Untersturmführer Schellenberg m'a indiqué qu'il appréciait par dessus tout l'interactivité. Plutôt que d'animer une conférence, il se propose au contraire de répondre à toutes vos questions... Alors assommez-le de vos interrogations l"

Et Beck partit dans un fou rire que seul lui pouvait comprendre...


Mina et Jin, quant à eux, faisaient le tour du local... Après avoir tourné à droite, ils tombèrent sur trois types à l'allure hostile.


Ils tenaient chacun un objet derrière leur dos. Celui à la casquette lâcha sèchement :

"Alors Charlie Chan et le monstre, on s'est perdus ? On se croit chez soi ?"

Le type au bob ricana.

"Ben ouais, chez eux c'est pas ici. Pour face de pamplemousse, c'est... Euh... Là où habite les faces de pamplemousses et... Euh..."

Le blond le fusilla du regard avant de sortir un révolver de derrière son dos.

"Les monstres, ça résident au cimetière"

Mina alliée à Jin, s'étaient chargés de faire le tour du local... Pour une surveillance de l'environnement proche de la reunion. Après avoir tourné à droite, ils tombèrent sur trois types à l'allure hostile. Celui du milieu paraissait vraiment patibulaire.

Visiblement, ils tenaient chacun un objet derrière leur dos et celui à la casquette lâcha sèchement une bonne insulte à l'intention de Mina et de Jin. Ce à quoi le type au bob ricana.

La premiere insulte était plutôt destiné à Jin d'ailleurs. Quitte à faire du racisme autant s'attaquer aux plus anciens envers qui ces hommes avaient de l'animosité. Le blond le fusilla du regard avant de sortir un révolver de derrière son dos.

Mina agit aussitôt par réflexe sans trop vraiment réfléchir. Marre des racistes, et de ceux qui veulent imposer leur raison par les armes. Elle en avait soupé.

"Jin à toi de jouer!"

Elle donna un grand coup de ses ailes pour décoller d'un coup et faire diversion. Elle espérait que celui-ci serait assez violent pour perturber les trois hommes d'un coup et que Jin puisse agir.

Visiblement tout le monde avait accroché aux grandes lignes du plan, avec quelques ajustements naturellement. Comme rappeller au Japonais qu'ils avaient des communicateurs pour rester en contact.

Une fois chacun partie de son côté Jin épaulé de Mina commencèrent à faire le tour du bâtiment. Se maudissant intérieurement pour leur manque de prudence, il encaissa sans broncher les remarques des trois type, notant que le plus couvert d'entre eux était surtout le plus idiot.
Les chose s’accélérèrent un peu avec le blond qui avait décidé de ne pas jouer les plaisantins: *Intéressant* Notât il mentalement.
Ces types était visiblement des gros bras mais se sentait assez sur d'eux pour sortir leur artillerie au milieu d'un campus et menacer deux personnes. A moins qu'ils comptaient leur faire peur.

Ils en furent pour leur frais car Hakumen avait décidé de faire honneur à son surnom gardant une apparence impassible devant la menace. Il leur fit grâce d'un sourcil levé 2 ou 3 secondes quand le blond lui sortie son arme et lui pointa sous le nez.
Il regarda Mina par dessus son épaule pour voir ce qu'elle en pensait mais elle était déjà partie en lui laissant l'initiative... Ce qui lui convenait car il n'avait plus à s'inquiéter qu'une balle perdue l'abatte.

Se tournant vers les hommes il se changeât dans son métal semi-liquide alors qu'il envoyait deux bras élastiques vers les chevilles de blondy et boby... ainsi qu'un 3ème qui jailli de son torse pour agripper celle de casquette.

Profitant de sa capacité élastique il refit le coup du robot en se laissant tiré par l'élasticité de ses membres plutôt que de simplement les laissés revenir à lui, ce qui lui donna l'impulsion nécessaire pour arriver à pleine vitesse sur les membres des trois hommes.
L'impact ne fut pas si violent car il était toujours sous forme liquide, ce qui lui parmi de prendre une forme de type blob, en s'étalant autour des trois hommes et en prenant leur chevilles dans sa masse métallique.

Il avait envisagé de se durcir autour de leur chevilles mais il hésitait un peu à vérifier ce que sa lui ferait de prendre des balles dans sa forme solide. En revanche il était fort bien placé pour faire jaillir 3 bras entre les jambes du trio, les mains grandes ouvertes et prêtes à agripper leurs bijoux de familles... Et nul doute qu'il ferait en sorte que ces 3 mains là n'aient rien de liquide.

Le plan était validé, le groupe séparé, Edéas était quelque peu rassuré de savoir que Mina et Jin veillerait sur eux à l'extérieur. C'est donc avec une certaine appréhension qu'il entra dans la pièce

Une fois à l'intérieur, il crut qu'ils étaient tous les trois entrés dans un autre pays, partout autour d'eux, des posters de Beluga, de la confédération Américaine, Georgia avait eut le nez creux en les envoyant ici. Il observa les gens tous autour de lui, des skinheads anti mutants, des Etudiants curieux et peu être engagé, des hommes d'affaires.. la situation était pire que ce qu'Edéas s'attendait à voir, cela dépassait l'action de l'institut, cependant il était là pour sauver Agnès, ses préoccupations morale était donc à mettre de coté pour l’instant

Il glissa discrètement à Stan et Jake :

« On ne se sépare pas »

Edéas observa là salle avant d'aller s'assoir, au quatre coins de la pièce des sortes de vigiles armés de matraque, Edéas essaya de dénombrer le nombre de sortie possible cherchant celles qui serait éventuellement là moins gardée. Son regard se tourna alors vers la tribune, un jeune Emo boy, une nenette à l'air débile et un commandant tout droit sorti de l'ancien Riech, il ne fallut pas longtemps à Edéas pour comprendre qu'il se trouvait en fâce d'otto, et d'eva les deux instigateurs du mouvement, ainsi que du SS-Untersturmführer Schellenberg. Cependant une chaise restait vide, cela voulait-il dire qu'il manquait quelqu'un, quelqu'un de présent dans cette assemblé peut-être ?

C'est Alors qu'otto entama son discours, Edéas se contenta de faire comme les autres et d'applaudir légèrement, afin de ne pas faire tâche dans la salle. Le discours qu'il entendait le dégouttait, mais il devait faire semblant pour le moment. Lorsqu'otto eut finit son discours, ce dernier les invitas à poser des questions au SS Schellenberg. Stan, Jake et lui tenait peut-être là leur moyen de se faire remarquer, Aussi il prit quelque instants de réflexions avant de se lever et de lancer d'une voix qui se voulait assuré.

« Pensez-vous que nous pouvons nous débarrasser tout comme la confédération des mutos qui vermine notre pays ? Vous pouvez nous aider à le faire, et comment on peut vous aider? Concrètement ? »


Edéas avait prit là parole, il ne savait pas si cela était la meilleure idée qu'il eut, mais les dés en était jeté dorénavant et il espérait que ses partenaires feraient de même en entrainant le débat.

Stanford avait suivit Edéas et Jake à l'intérieur.

En entrant dans l'antre de la bête, il fut surpris. Ce ne fut pas tant toutes les références à Beluga qui le stupéfièrent, mais il avait l'impression d'être à l’intérieur d'un musée. Comme tout polonais il avait été avec l'école au musée du Nazisme à Berlin. A l'époque ça l'avait fait grave chier d'aller voir ces trucs sur des trucs hyper-vieux et il avait pas vraiment écouté ce que disait le guide, mais en entrant dans cette pièce, une image lui était revenue. Il ne savait pas trop qu'est ce qui lui avait fait à ce point faire lien, peut-être était-ce l'uniforme du militaire qui semblait sortit d'un musée.

Conformément aux consignes, il ne s'éloigna pas de ses deux aînés. Le discours d'Otto fut court mais il contenait suffisamment de choses pour comprendre ses objectif : faire des Etats Unis une seconde confédération et ça c'était pas terrible pour les mutants qui y vivaient.

Le SS-Untersturmführer Schellenberg proposa à l'assemblée de lui poser des questions. Stanford lança un regard circulaire à l'assemblée pour voir qui poserait des question au général nazi. Quand Edéas se leva avant de poser sa question, le jeune polonais ne put s’empêcher de sursauter.

Edéas avait l'air sur de lui, et il n'était pas possible de lui poser de question sans tout compromettre, il fallait lui faire confiance, considéré qu'il savait ce qu'il faisait. Il fallait continuer à maintenir l’illusion

Quand Mina décolla, les yeux de Blondie et de M. Bob se levèrent pour suivre la harpie du regard. Le blond fit, à cette occasion, feu sur la jeune mutante et la toucha au genou... Néanmoins, elle avait eu de la chance, compte tenu de sa vitesse, il avait certainement visé quelque chose de moins sympathique...

... de toutes manières pour lui la partie s'arrêtait là. Tout comme M. Bob, il ne put éviter le bras métallique et élastique qui le saisit aux chevilles.

Le type à la casquette fut plus rapide. Peut-être qu'il était tout simplement moins stupide ? Ou bien mieux entraîné ? Quoi qu'il en fut, il fit un bond en arrière, ce qui lui permit d'éviter tant le bras de Jin qui lui était destiné que le retour d'elasticité d'Hakumen.

Comme le jeune mutant l'avait prévu, le choc ne fut pas violent. Il déstabilisa tout au plus Blondie et son acolyte, toujours les chevilles engluées. Et les deux nervis, quand ils se prirent le poing solidifié de Jin entre les jambes, purent se dire que Dimanche prochain ils iraient chanter avec les filles à la messe.

Le genou de Mina lui faisait terriblement mal. Jin, quant à lui, était volontairement empêtré avec les deux fafs, tous deux au bord de l'inconscience.

Le type à la casquette hurla :

"Bordel les mutos ! Vous vous croyez chez vous ? Bordel, j'suis un vétéran des massacres texans. Alors vos tours de passe-passe, j'en ai rien à secouer !"

Il agitait un révolver sous le nez de Mina et Jin d'une main. De l'autre, il utilisait son talkie-walkie. Il donna l'alerte.


A l'intérieur de la salle, Edéas avait été le plus prompt à poser une question à Schellenberg. Ce dernier cogita un instant puis répondit d'une voix étonnamment courtoise et distinguée :

"Si mon gouvernement ne peut que regretter que des mesures semblables à celles qui ont été adoptées en territoire confédéré ne l'aient pas encore été ici, il n'est pas dans une logique de guerre d'agression. A titre personnel, je me réjouis qu'il y ait des personnes pour penser comme nous au sein de ce qui reste des États-Unis d'Amérique mais..."

Il marqua une pause comme si le sujet était particulièrement délicat.

"Nous n'avons pas de visées belliqueuse à l'encontre des deux autres nations se revendiquant comme américaines. Nous avons même bon espoir qu'un jour où l'autre, votre pays sera assez avancé dans sa réflexion pour élire un président humain et édicter des lois similaires aux nôtres"

Eva et Otto applaudirent, tout comme une bonne partie de l'assistance.

"Néanmoins, cela dépendra beaucoup de vous, jeunes gens. Il faut faire du lobbying. Il faut participer à la dédiabolisation de notre nation. De même, nous nous proposons d'offrir des facilités d'installation pour toute société américaine qui souhaiterait émigrer en Confédération. Cela passera bien sur par des aides et des crédits d'impôts sur plusieurs années..."

Tonnerre d'applaudissements chez les hommes d'affaires en costume cravate.

Schellenberg attendit que l'assistance redevienne silencieuse puis ajouta :

"En revanche, je veux être bien clair. Contrairement aux légendes qui circulent à notre sujet, notre position vis à vis des mutants est une position de défense et non de persécution. Nous défendons tant notre espace vital - menacé par des jeunes gens au potentiel incontrôlable - que l'avenir de notre race. Nous voulons - et c'est un fait indéniable - que seuls les mutants au potentiel utile pour la société et génétiquement irréprochable puissent demeurer en Confédération. Pour les autres, nous leur offrons temporairement la charité en attendant que d'autres nations acceptent de s'en charger"

Jake leva à son tour la main et posa une question :

"Mais qu'entendez-vous par potentiel utile ? Et en attendant on fait quoi ?"

Schellenberg opina du chef, sourit puis ajouta :

"Je parle des mutants dont les pouvoirs ne sont pas une simple nuisance. Je parle de mutants qui pourraient servir dans la fonction publique, au service de la voirie ou dans l'armée. Dans la Confédération Américaine, nous voulons que nos administrés se demandent ce qu'ils peuvent faire pour leur pays et non pas ce que leur pays peut faire pour eux. Quant à votre seconde question..."

Il observa la chaise vide.

"Il est dommage que notre dernière intervenante ne soit pas encore arrivée. Il s'agit d'une jeune femme demeurant sur votre territoire. Elle vous aurait expliqué - avec moult détail - comment vivre et militer en territoire mutant et surtout comment rejoindre discrètement la Confédération..."

Otto, pendant la dernière réponse de Schellenberg, était pendu à son talkie-walkie. Finalement, coupant l'officier nazi, il lança :

"On est attaqué ! Des mutos nous attaquent dehors !"

La mâchoire du Japonais se contracta légèrement en entendant le coup partir. il entendit une exclamation derrière lui mais ne prit pas le temps de vérifier.
Il devait s'occuper de sa partie et ses membres partirent en avant trouvant leur cible... Pour la plupart.

Il avait Blondie et Bob "bien en main" mais manque de chance casquette était le plus important et avait appelé des renforts. Voyant que Mina était partie au vu de son manque d'attaque, il prit l'initiative de continuer son attaque avant l'arrivé des renforts... Et au pire il pourrait toujours se "flaquer" et mettre les voiles par une bouche d'égout.

Toujours les mains agrippés sur les entres-jambes des deux loubards il se tira vers le haut, reprenant forme humaine à partir du liquide qui empêtrait les chevilles des deux hommes tout en tirant ses deux derniers vers le bas, finissant de définir le "plus mauvais moment de leur vie".

Restant en mode liquide pour évité de se prendre une balle il fit un pas vers le dernier personnage du trio qui n'avait pu faire que quelques pas de retraite en plus du bond qui l'avait mit hors de portée de son premier coup.
Se penchant légèrement en avant et en diagonale il lança ses deux bras élastiques de chaques côtés de casquettes, au niveau des épaules et des hanches, respectivement, ainsi qu'un troisièmes bras qui partie directement de son torse sur le côté du genoux de son adversaire cette fois: *Evite donc sa!* pensât-il avec hargne.

Au retour de ses membres il les fit se rabattre pour piéger l'homme et avait en tête de jouer l'homme canon pour un coup de tête qu'il n'oublierait pas de si tôt.

Douleur aigue dans le genoux, ressentie en même temps que Mina entendit le bruit de la détonation, elle cria sous la douleur. C'était à la fois douloureux et pas douloureux.. Trop rapide pour qu'elle en ressente vraiment l'impact et suffisant pour que son souffle soit bloqué et qu'elle sente la panique s'infiltrer en elle.

Elle payait le prix de leur auto-confiance... Avec Jin ils avaient été trop sûr d'eux et de leurs pouvoirs. Voilà qui venait de lui enseigner la prudence... Et rapidement...

Sous la pression de la douleur elle résistait pour ne pas s'arrêter tout de suite vérifier l'état de son genoux, mais elle savait qu'en faisant cela elle serait morte. Il ne manquerait pas deux fois sa cible. Jin semblait se dépatouiller de ce méli-mélo sans trop de problèmes.

Elle continua donc sa course pour se poser sur le toit du bâtiment. Ainsi elle pourrait observer ce qui en était, mais surtout regarder sa blessure et voir ce qu'elle pourrait y faire... La certitude c'était que sa lui faisait un mal de chien, et qu'elle devait garder toute sa lucidité pour se poser sans s'écraser.

Edéas etait surpris de sa propre audace, il se remit alors sur sa chaise pendant que le SS schellenberg lui répondit, Edéas était surpris certes, vraiment surprit du ton qu'il employait, l'homme était sur de lui, et sa voix avait tout ce qu'il fallait de rassurant, son discours même était presque intéressant. Recruter des mutants et utiliser leur pouvoir voilà qui était étonnant et tranchait avec le discours de Beluga. En y réfléchissant bien ce discours était logique, plus que logique même, il fallait attirer les gens ici et les convaincre du bien fondée de leur action.

C'est alors que Jake se leva à son tour et posa une question à Beluga, comme Edéas l'espérait, l'effet d'entrainement allait amorcer le poisson, et il ne leur fallut pas attendre longtemps pour que celui-ci mordre à l’appât, le SS schellenberg. Ce dernier venait en effet de leur lacher que l'invité absent ou plutôt absente avait les moyens de les faire entrer en confédération Américaine en toute discrétion.

Enfin, il allait avoir l'information vitale qui allait leur manquer c'est alors qu'otto se leva leur annonçant que des mutants attaquaient.

Merde, Mina et Jin j'espère qu'ils vont bien

Edéas était inquiet, que se passait-il dehors mais surtout qu'est ce qui allait se passer maintenant à l'intérieur. Il regarda stan puis Jake avec un air interrogateur, puis il activa d'une manière la plus discrète possible son communicateur et s'adressa à voix basse mais d'une manière la plus banal possible à stan :

« Tante Amélie nous l'avait bien dit de pas venir, j'espère qu'elle va bien elle et son pékinois, enfin si elle à besoin d'aide elle à nos portable »

Edéas espérait que Mina et Jin comprendrait, maintenant il devait être attentif à ce qui se passait dans la salle. Edéas était bien décidé à ne pas lâcher d'une semelle le SS il devait savoir à tout pris qui était cette personne manquante et quel était le moyen de se rendre en confédération américaine.

Il s'adressa de nouveau à ses compagnons :

« Les gars faut pas qu'on perde notre costume » et un regard en direction du SS appuyait ses paroles

Edéas était prêt à bouger si la nécessité s'en faisait sentir

Stanford écouta sans broncher la réponse du SS. Il ne fallait pas se faire remarquer. Le jeune polonais ne comprenait pas exactement les tenants et les aboutissants des proposition économiques dont parla le nazi, mais il compris bien que ses positions face aux mutants n'étaient pas très catholiques. Mais elles étaient plus nuancées que ce à quoi il s'attendait puisqu'il parla même d'engager des mutants, bon certainement pas des mutants visibles mais a priori des gens comme lui n'aurait pas de mal à se faire accepter et ça lui fit peur, comme si ces gens étaient tout d'un coup devenu beaucoup plus proche de lui.

Pour ce qui est de moyens d'entrer en Confédération Américaine, c'était l'absente qui devaient les donner et elle n'était pas là, et avec l'alerte "mutos" elle n'allait surement pas venir.

Des mutants qui se faisait attaqués, Stan pensa de suite à Mina et Jin et visiblement Edéas eut la même pensée puisqu'il utilisa le code. Stanford savait qu'il fallait rester discret, mais il ne voulait pas rester sans rien faire, il fallait qu'il fasse quelque chose.

Stanford se concentra alors et tenta d'utiliser cette interaction à distance qu'il avait réussi à développé au cours des dernières semaines à force d'entraînement : son but éteindre toutes les machines qu'il pouvait : lumières, téléphones, talkie-walkies; un black-out complet. C'était là pas loin des utilisations les plus puissantes qu'il avait pu manifesté en entraînement, mais il essayait quand même. Espérant que la réaction des gens à l'alerte camouflerait sa concentration apparente.

Hakumen réussit sans trop de mal à maîtriser le dernier belligérant. Sa façon de jouer les hommes canons métalliques brisa quelques côtes au type à la casquette qui, de cette manière, ne pourrait rien leur apprendre... du moins pas avant quelques heures !

A l'intérieur, quand Stanford fit en sorte de couper les lumières et de brouiller les appareils électriques en tout genre (et ils étaient nombreux : téléphones, talkie-walkies, communicateurs...) ce fut le chaos et la panique. Personne ne savait trop ce qui se passait. Et chacun tentait de sauver sa peau contre cet ennemi invisible et mutant que tous redoutait...

Edéas, qui avait gardé les yeux bien ouverts et rivés sur Schellenberg, put constater que l'officier SS était en train de déguerpir, Otto et Eva devant lui.

Sortant du bâtiment en compagnie de Jake et Stanford, il remarqua que le trio nazi se dirigeait vers le métro. Une rame était sur le point de partir. Mina remarqua la même chose depuis sa position surélevée.

La situation, était plus que tendue, Edéas ne savait vraiment pas quoi faire, oui il avait le regard rivé sur le général, et c’était là sa seule certitude, c’est alors qu’augmentant la panique les lumières, tout les appareils électrique s’arrêtèrent. La réaction de l’assemblé ne se fit pas attendre tous le monde tenta aussitôt de fuir, Edéas qui avait jeté un œil interrogateur en direction de stanford le voyait concentré, il avait donc là, la confirmation que le jeune mutant était responsable de ce chaos. Edéas était impressionné, stan venait de leur fournir la diversion idéale pour poursuivre le militaire.

Il prit fit donc signe à Jake et Stan de le suivre, les trois individus semblaient clairement prendre la direction du metro. Edéas activa donc son écouteur :

« Mina, Jin ils prennent la direction du métro, si vous le pouvez rejoignez nous »

Puis il se tourna vers stan, parlant tout en continuant de suivre le trio infernal :

« Je ne suis pas sur de ce que l’on doit faire Stan, peut tu tenter de prendre le contrôle du métro et de le retenir, le temps que Mina et Jin nous rejoigne s’ils le peuvent, il ne faudra donc pas que l’arret dure trop longtemps d’accord, Jake tu es le seul avec une capacité offensive, si cela dégénère je compte sur toi pour protéger stan. A vous de voir si vous me suivez ou si vous rester en retrait dans le métro d’accord ? "

Edéas n’avait que peu de temps pour agir et réfléchir, il hésitait entre suivre le trio, ou l’aborder. Il décida qu’il valait mieux l’aborder.

Il se concentra donc quelque instant préparant dans sa main un micro émetteur, le laissant prendre forme à l’intérieur de sa paume. Il décida que si l’occasion se présentait, il laisserait doucement l’émetteur tomber sur les vêtements du SS

Il se dirigea donc droit en direction du trio et reprenant son souffle comme s’il avait courut il demanda au SS

« Monsieur, je suis désolé de vous avoir suivit mais j’aimerais vous parlez, j’ai vraiment été impressionné par votre discours»

Les dés en étaient ainsi jeté soit cela passait, soit cela cassait, il espérait tout de même que Jin ou Mina les rejoindraient avant le départ du métro.

Stan mit quelque temps à se remettre que son pouvoir avait eut l'effet escompté, il n'avait jamais eut d'action à distance de cette ampleur auparavant. Mais vu la panique qui régna dans la salle après que les lumières se soient éteintes, il ne se fit pas trop remarquer et cela ne fut que pour lui faire plaisir.

Quand le jeune polonais reprit ses esprits, Edéas prenait déjà les choses en main. Il lui demandait de ralentir le métro. Contrôler une machine de la taille d'un métro, il ne l'avait jamais fait, mais lui demander de s'éteindre ne devait pas être si difficile que ça, il avait bien réussi à faire démarrer une voiture, pourquoi pas un métro après tout, ça devait pas être beaucoup plus compliqué qu'une grosse voiture qui tire des wagons. Il ascquieça alors à la demande de son aîné :

"Ralentir le métro. D'accord Edéas, je vais essayer. Mais je garanti rien, c'est quand même gros comme truc. Enfin on verra bien après avoir tenté."

Ensuite Edéas se dirigea vers le trio, Stanford décida pour sa part de s'approcher au plus vite du métro, normalement il n'avait pas besoin de le toucher pour interagir avec lui, mais il préférait tout de même essayer. Ça le rassurerait de pouvoir toucher, il sentait que la communication était alors plus directe, plus intense.

Alors qu'Edéas prenait contact avec les trois nazis, Stanford courrait en direction du métro. Il essaya d'entrer dans la rame, la façon la plus simple et la plus discrète selon lui d'arriver à temps et de pouvoir toucher le métro lui même sans prendre de risque de se faire emporter. En courant vers les portes ouvertes de la rame, il tendit toute son énergie psychique pour empêcher que les portes se ferme, bien décidé à éteindre complètement le métro dés qu'il aurait l'occasion de le toucher. En se déplaçant ainsi, il lança à la cantonade et surtout aux passagers de la rame :

"Retenez les portes steup"

Il espérait que ce qui se passait souvent dans le métro lorsqu'un passager bienveillant retenait le métro pour qu'un individu visiblement en retard puisse entrer au dernier moment dans la rame se produise pour lui se jour là, ça serait toujours plus discret que s'il empêchait les portes de se fermer avec son pouvoir, ce qu'il n'était d'ailleurs pas du tout sur de réussir.

Il fallait absolument qu'il touche ce métro et qu'il l'arrête.

Jin contempla son œuvre alors que bras et jambes revenaient à leur place.
Il poussa un petit soupir qui siffla entre ses dents, signe d'agacement. Il ne pensait pas qu'il cognerait si dur. D'un autre côté se recevoir un pilier de métal dans les dents sa ne faisait jamais du bien. Il faudrait qu'il réfléchisse un peu mieux à ses capacités.

Entouré de ses trois "victime" il pouvait entendre l'agitation à l'intérieur du bâtiment, qui n'allait pas tardé à se transformée en débandade dans le meilleur des cas, ou un débarquement en force. Pour lui sa signifiait qu'il valait mieux prendre la poudre d'escampette, ce qu'il fit sans tarder... En étendant un bras pour atteindre le rebord du pré-fabriqué et monter dessus.

Une fois sur le toit et abaissé pour ne pas se faire remarqué il leva les yeux pour voir l'état de Mina et lui faire un petit signe discret de la main pour s'enquérir de son état.
Durant se temps il avait entendu la phrase code de Edeas, puis le deuxième comme quoi leur cible se dirigeait vers le métro.

Le repairant de loin il les vis entrer par l'escalier. Faisant signe à la Harpie pour vérifier si elle aussi avait bien vu où aller, il mit sa main à son oreillette et chuchota: "Ne prenez pas de risque, ils ont des armes... Et la volonté de s'en servir."

Il se souvenait du petit glapissement de Mina quand l'arme avait fait feu, mais de loin elle semblait aller bien. Il demanda à cette dernière de venir le prendre, et lui expliqua son plan, laissant le micro ouvert pour que tout le monde entende: "Le mieux c'est encore qu'on vous suives de loin. Mina ne pourra pas passer inaperçue et mieux vaut éviter de s'isoler. Partez devant, on est juste derrière."
Puis tournant son regard vers Mina: "On rentrer et attendre que le métro démarre. Une fois que sa sera fait, si tu peux me porter on les suis, en faisant attention à pas se manger un métro dans la figure.."
Puis cachant son micro pour ne pas inquiéter le groupe devant eux il ajouta avec un air soucieux: "Sa va toi?"

Jin était entouré de ses trois victimes, puis il grimpa sur le bâtiment. Il s'abaissa ensuite pour ne pas se faire remarquer. Il la regarda et lui fit un signe discret de la main pour lui demander comment ça allait mais aussi pour lui dire que l'homme objectif était parti dans la direction du métro.

Mina l'entendit ensuite chuchoter une recommandation aux autres. Bonne recommandation, Jin bien vu. Mina avait mal à son genoux mais était-ce le choc consécutif à la blessure, la blessure elle même ou autre chose. Sa jambe était endolorie c'était clair.

"Je pense pouvoir arriver à te porter Jin... Je te garantis pas la vitesse mais on pourra les suivre et si je garde ma voie je ne pense pas que l'on prenne un metro."

Heureusement avait elle envie de dire. Jin s'inquiéta ensuite de sa santé.

"Oui ça ira ne t'en fait pas... J'en ai vu d'autres même si là j'ai vraiment eu très peur! heureusement que tu étais là mon ami..." Mina jeta un regard à Jin qui en dit long sur le fait qu'il lui avait sauvé la vie. Elle lui fit un signe d'abaissement de tête comme dans les films jap.

"Allons y"

Mina prit Jin et se prépara à s'envoler à la suite des hommes en objectif.

Fabriquer l'émetteur ne posa aucune difficulté à Edéas qui fut le premier à pénétrer à la suite de Schellenberg et des deux étudiants dans la rame de métro. Interpellant l'officier SS, Edéas se vit répondre :

"C'est gentil mais ce n'est pas trop le moment..."

Schellenberg jetait des regards craintifs à droite et à gauche. Il y avait assez peu de passagers mais son uniforme détonnait dans le lot. Déjà quelques personnes manipulaient avec fébrilité leur téléphone portable.

Le SS retira sa casquette et commença à déboutonner sa veste.

"Aussi, je vous serai gré de bien vouloir descendre. Vous comprenez que pour des raisons de sécurité..."

Otto s'interposa entre Schellenberg et le mutant. Il interpella violemment Edéas :

"T'as entendu le SS-Untersturmführer ! Casse-toi !"

Heureusement pour Edéas, Stanford venait de monter et faire sa petite intervention. Le jeune cyberpathe était exténué par l'utilisation de son pouvoir mais cela avait fonctionné : il avait retenu la rame juste le temps nécessaire pour qu'il puisse monter en compagnie de Jake et que Mina, Jin dans les bras, se soient mis en attente dans la station.

La rame redémarra et Otto, ne pouvant plus faire descendre Edéas, se mit à bouder sur un siège.

Eva, quant à elle, lança à son collègue, à Schellenberg et également à Edéas :

"Elle nous rejoint à la prochaine station... Elle vient de répondre à mon SMS"

Otto la fusilla du regard comme si elle en avait déjà trop dit mais ne pipa mot.

Il ne restait plus qu'à attendre...


En dépit de sa blessure et du poids d'Hakumen que Mina portait à bout de bras, la harpie réussit à suivre le métro sans trop de difficultés. La vision nocturne avait ça de bon qu'elle permettait de voir sans être vue !

Finalement le métro décéléra pour finalement s'arrêter à la station d'après. Quelques passagers descendirent un peu trop rapidement tandis qu'une femme grimpa dans le compartiment.


Elle resta interdite et immobile un instant en reconnaissant Jake, Edéas et Stanford... Puis, elle hurla :

"On a été trahis !"

Déjà des sortes de câbles métalliques étaient en train de sortir de ses paumes à la manière de fouets gigantesques. Déjà, Schellenberg venait de sortir un pistolet. Déjà Otto se retrouvait avec un couteau papillon dans les mains. Déjà Eva... braillait !

Dans un effort intense qui l'épuisa, réussi à atteindre à temps la rame de métro et la ralentir suffisamment. Il se sentait un peu comme après un match de foot ou un sprint, vidé mais content d'avoir réussi. Mais alors qu'il s'attendait à pouvoir se reposer et à laisser les autres prendre les choses en mains, il compris rapidement que cela ne pourrait pas être le cas.

Edeas se faisait virer comme un mal-propre et Mina et Jin étaient à l'extérieur de la rame. La situation ne sentait pas très bon, et Jake n'était pas pro-actif.

Enfin ça aurait put être pire. Les Nazis ne semblaient pas prêter attention à Stanford et il s'en accommodait plus que bien. Il resta debout juste à coté de la porte par laquelle il était rentré, à moitié plié en deux, avec le souffle rauque et en s'appuyant sur la paroi du métro.


A la station d'après, Stanford se redressant pour laisser passer les gens, n'en cru pas ses yeux : la baronne entrait dans le métro. Un instant le jeune polonais ce demanda ce que faisait l'aristocrate allemande dans le métro, puis sa phrase lui fit faire la connexion : ils la trouvaient déjà louche avant, elle était bien trop vieille et maîtrisait bien trop son pouvoir pour que ça soit normal qu'elle soit à l'institut, elle avait des ancêtres nazis....Elle était avec les méchants et ils auraient du le savoir depuis le début.

Et en plus elle les reconnu, eux, les mutants de l'institut.

Stanford hésita un instant puis regroupa ses dernières forces, il tenta de tout arrêter dans le métro, les lumières, les haut parleur, mais aussi le verrouillage des porte et même le métro lui-même. Mina voyait dans le noir et Edeas pourrait surement se faire des lunettes infra-rouges, c'était le mieux qu'il pouvait faire, après ça allait être aux grands d'agir.

Dans un dernier effort, le jeune cyberpathe lança son attaque contre le métro ! Les lumières sautèrent au grand désespoir des passagers, puis les portes s'ouvrirent brutalement et... le métro entama un freinage d'urgence et brusque !

Tout vola dans la rame ! D'abord Stanford qui alla se crouter contre une rambarde. Il avait le bras gauche amoché. Edéas eut un peu plus de chance grâce à la télékinésie de Jake, ce qui lui permit de se réceptionner en douceur sur un siège. Jake, quant à lui, flottait au milieu de la rame, pas affecté pour deux sous par ce qui venait de se produire.

Schellenberg était tombé au sol et avait lâché son arme qui avait fini par glisser sous un siège. Si Eva s'était réceptionnée sur les fesses, Otto n'avait pas eu autant de chance ! L'emo pouilleux avait en effet, dans sa chute, réussi à se planter son couteau dans la main. Ça saignait abondamment.

Hilde, enfin, grâce à la maîtrise qu'elle avait de ses pouvoirs, avait réussi à enrouler ses câbles métalliques autour d'une rambarde. Elle était accrochée, telle une araignée, au niveau du plafond de la rame. Prête à attaquer. Prête à en découdre.

Et du métro, montaient les plaintes des blessés innocents, passagers sans lien avec la présente affaire, qui avaient eu la malchance de ne pas être solidement arrimés au moment de la décélération brutale.

*
**

Mina, grâce à sa supervision, avait suivi toute l'action. Elle avait réussi à corriger son vol pour éviter de s'emplâtrer contre la rame, maintenant immobile et plongée dans les ténèbres.

Le métro entama un freinage d'urgence brusquement déclenché. Le Black out s'était déclenché en même temps, comme s'il était la source d'un pouvoir, Stanford? En avait il les capacités?

Mina observa la catastrophe déclenchée par le freinage, tout vola dans la rame. D'abord Stanford qui alla percuter une rambarde. Edéas qui se posa comme par miracle en douceur sur un siège. Jake, qui flottait au milieu de la rame, pas affecté pour deux sous par ce qui venait de se produire.

Schellenberg était tombé au sol et avait lâché son arme. Eva était sur les fesses et Otto s'était planté son couteau dans la main. Quant à Hilde, elle avait réussi à enrouler ses câbles métalliques autour d'une rambarde et s'était accrochée au niveau du plafond de la rame. Prête à attaquer. Prête à en découdre.

Mina glissa doucement à Jin se qu'elle comptait faire, veillant à ne pas être entendu :

"Ecoute Jin, je vais me poser sur le toit de la rame, Hilde la traitresse est collée au plafond de celle ci comme une araignée prête à agir. Je pense pouvoir me poser juste au dessus d'elle. Je vais tenter de percer le toit du métro au dessus de l'endroit où elle se trouve, comme cela tu devrais pouvoir t'y glisser... Et la neutraliser!"

Prenant son mal en patience, avec son genoux qui la lançait de plus en plus lourdement. Elle se dirigea sur le toit de la rame et se posa le plus délicatement qu'elle put sur le toit au dessus de l'emplacement d'Hilde.

Puis concentrant toutes ses forces dans ce qu'elle se préparait à faire, elle frappa l'alliage léger qui composait le toit de la rame, pour le percer et permettre à Jin de s'infiltrer. Elle essaierait dans la mesure du possible d'aider Jin, si le "trou" lui permettait de passer les bras.

Jin se laissa transporter, sentant son estomac se nouer en prenant les airs.
Une sensation étrange, et pourtant enivrante que celle de volée. Oui, décidément certaines de ses camarades avaient des pouvoirs vraiment formidables.

Il se laissa un instant grisé, autant par la vitesse, que la sensation de vol, ainsi que par l'appréhension. En effet ils suivaient tout deux un métro, le bout des ailes de Mina à moins d'un mètre de la parois d'un côté et du 1er métro venu de l'autre.

Arrivé à la station il eu la surprise de sa vie en voyant la "baronne" entrer dans le métro. Sur le coup de la surprise il restât interdit, ne songeant même pas à jurer.
Le métro repartie alors, mais malgré l'éloignement et la distance il pouvait constater que les évènements prenaient une tournure pour le moins inconfortable pour ses amis restés dans le métro.
Alors qu'il s'attendait au pire, se maudissant déjà de ne pas avoir arrêté Edeas plutôt que de juste le prévenir, le métro s'arrêta en freinant, la lumière disparaissant de la rame.

Pour le coup il se retrouvait aussi aveugle qu'une taupe, mais quelques instants après, Mina lui chuchotât la situation, ainsi qu'un plan pour pénétrer dans la rame de manière pour le moins inattendue: *Elle peut faire sa?* se demanda le Japonais, avant de se souvenir du maître-coup qui avait mis au tapis le robot au cabinet d'avocat.

Il ne fit qu'un signe de tête pour toute réponse, ne voulant pas risqué d'être entendu... Bien que de toute façon la confusion suffisait à elle seule à masquer le peu qu'ils diraient.
Au moment atterrir sur le toit, Jin se liquéfia légèrement, pour évité un "clonc" révélateur au moment où ses pieds toucheraient le toi, avant d'aider Mina en la prenant par la taille pour quelle puisse atterrir le plus en douceur possible.
Une fois fait, il fit un pas en arrière, laissant à Lilith le loisir de choisir précisément l'endroit qu'elle voulait percé.
Une fois en place il s'approcha et après un coup d’œil vers ce qu'il apercevait de sa camarade dans la demi-pénombre du conduit de métro, il arma ses bras.
Dés que le métal vu percé d'un trou équivalent à un ballon de foot, il lança ses membres, cherchant à agripper la première chose que ses mains rencontrerait avant de tirer son corps semi-liquide vers l’intérieur, passant de force alors que le trou continuait de s’agrandir sous les griffes de la harpie.

Il avait envisagé de tomber sur les câbles de la baronne, et se préparait à lancer des appendices supplémentaires vers le corps de cette dernières.
Et la maitriser allait être une autre paire de manche. La solution la plus adapté à laquelle il avait pensé était qu'une fois sur la baronne, il ferait ce qu'il avait prévu de tenter sur le robot de L&M: aller à la tête, et s'enfoncer par tout les trous qu'il trouverait. L'étouffement qui en résulterait était ce qui avait le plus de chance de faire perdre ses moyens à la baronne, tout en empêchant des renforts d'intervenir ou ses câbles de lui servir... s'il arrivait jusque là bien sur.

Edéas avait réussit à approcher le trio Infernal, dans sa main un émetteur, prêt à l’emploi. Il attendait avec patience le moment ou il lui serait possible de le placer sur sa proie, cependant ce moment semblait plutôt éloigné. En effet le trio supporta mal l’intrusion d’Edéas ainsi que sa question, cela était un indice de taille, en public ils avaient peur, la confédération américaine n’avait donc pas encore assez de poids ici.

L’attente fut affreusement longue, d’autant plus qu’Eva avait laissé entendre que leur contact devait les rejoindre à la prochaine station.

C’est alors que la trame s’arrêta et qu’il vit la traitresse, Hilde, oui la baronne qui avait trouvé refuge à l’institut. Edéas ne put s’empêcher de lâcher :

« Vous ? »

Il était totalement abasourdit et avant qu’il ait put faire quoique se soit, les quatre ennemis avaient leur feu braqué sur eux.

Puis se fut le blackout noir, frein, tout s’arrêta, Edéas attendit le choc, mais rien ne se produisit, il tomba simplement et en douceur sur un siège. Il faisait noir et Edéas n’y voyait plus rien il activa alors son pouvoir des lunettes sortirent alors autour de ses yeux, des lunettes infrarouge, permettant à Edéas de voir dans le noir. A partir de là profitant que le SS était à terre il se dirigea vers lui profitant d’entrer dans la mêlé pour lui glisser son émetteur. Il cria également à jake.

« Bloque là jake sur le plafond en haut »


Indiquant à se dernier l’endroit ou il devrait activer son pouvoir pour empêcher Hilde d’agir.