[Mission Institut] NYCU - Nazis dans le métro

Jake leva les mains pour actionner son pouvoir à l'encontre de la baronne. La paralysie n'était pas totale mais suffisante pour l'empêcher d'utiliser ses câbles d'acier sur quiconque.

Cela permit à Mina de percer la toiture de la rame du métro et à Jin, ses bras sous forme liquide de s'occuper d'Hilde.

Le métal vint recouvrir le visage de l'allemande qui tenta de se débattre. La pression était trop forte pour Jake et un des câbles se libéra pour venir fendre en deux un siège situé non loin de là...

... pourtant au bout de 40 secondes sans oxygène, la baronne tourna de l'oeil.

Dans la rame, l'alimentation d'urgence venait de s'activer. Le métro ne bougeait toujours pas mais la lumière était revenue. Et les mutants purent voir l'ampleur des dégâts.

Plusieurs passagers étaient sérieusement blessés. La main d'Otto saignait abondamment. Eva pleurait. Et Schellenberg...

... Schellenberg leva les mains en signe de reddition. Il lança très calmement :

"Vous ne pouvez rien me faire. Je bénéficie de l'immunité diplomatique. Je demande à être remis à vos autorités dans les meilleurs délais pour organiser mon retour en Confédération Américaine. Pour le reste..."

Il regarda Hilde et ajouta :

"Cette personne bénéficie également de la même immunité. Quant aux deux autres..."

Schellenberg jeta un regard plein de mépris à Otto et Eva.

"... faites en ce que bon vous semble"

Jin attendit encore une trentaines de secondes histoire de finir d'intoxiquer le corps de leur "camarade". Il préférait qu'elle ne s'en remette pas tout de suite... Au cas ou.
Et c'est d'une "oreille" presque incrédule qu'il repris forme humaine en écoutant Schellenberg débiter son discours.

Il y a plusieurs dizaines d'années le cliché des américains sur les japonais était que ces derniers cachaient leurs véritables sentiments derrières un masque.
Une apparente froideur ne voulait pas dire un mécontentement, tout comme un sourire n'était pas un reflet de bienveillance.
*Ils avaient peut-être raison.* songeât le Japonais, car en cette instant... Il souriait:
"Monsieur, j'avoue ne pas bien voir de quoi vous parlez. Notre intervention est dût à ce que nous avons vu juste avant que le métro ne s'arrête."
Il s’agenouilla, passant une main sur le visage de la baronne d'un air soucieux:
"Cette personne est une amie fidèle de notre foyer. En temps que tel nous nous protégeons les uns des autres. De nous même si nécessaire. J'ai vu Hilde attaché au centre du métro par ses câbles et un homme, vous semble t'il, sortant une arme. Pensant qu'elle avait perdu le contrôle de ses pouvoirs, moi et mon amie sommes intervenues pour éviter que qui que se soit, soit blessé."

Se relevant, la femme dans ses bras:
"Si vous dites vrai je ne doute pas qu'elle désirera vous rejoindre, mais d'ici là, en tant qu'ami et camarade je la ramène pour que nos soins la remette sur pied, car je ne peux pas la confier à un inconnu qui porte un uniforme aussi... Etrange.
Soyez assuré qu'elle profitera du meilleur, quel que soit la vérité..." *Compte sur moi pour qu’Alexander est deux mots à lui dire... En tête à tête naturellement.*

Son regard se posa sur les deux jeunes gens. Il se fichait comme d'une gigue d'Eva, par contre Otto le connaissait et c'est lui qu'il regarda dans les yeux, lui adressant un nouveau sourire:
"Naturellement ses jeunes gens peuvent venir se faire soigner s'ils le veulent. Nous les accueillons avec plaisir ou nos guérisseurs feront la démonstration de leur pouvoir. L'invitation vos pour tous naturellement." Il impliquait les personnes présentes, outrepassant certainement ses droits, mais Sa ferait des témoins s'il tentait quelque chose et sa ferait toujours de la pub pour l'institut.
"Je ne voudrait pas, bien entendu, les retirer à l'attention d'un père aimant qui saurait certainement mieux s'occuper d'eux que nous." Là encore il n'avait pas décrocher le jeune du regard. Il avait des questions à lui poser, mais s'il avait plus peur de son père pour le fiasco qui venait d'avoir lieu que d'eux... Il serait peut-être plus qu'heureux de les accompagner.

"la dessus si vous voulez bien m'excuser."
Il tourna le dos au nazi, avec la ferme intention de s'éloigner au plus vite, laissant ses camarades couvrir ses arrières. *Faudra que je demande à Edeas s'il peu faire un tazer.* Se dit il, son regard se baissant sur Hilde: *Sa serait dommage que vous vous réveillez trop tôt... Baronne.* mais il devait encore s'éloigner de quelques mètres pour vouvoir utiliser son communicateur sans qu'on se pose de questions.

Alors que la lumière se ralluma, Edéas constata l'ampleur du désastre, un certain nombre de passager était en piteuse état. Edéas se sentit mal, très mal, ce qu'il venait de faire, ces gens innocent était au final blessés par leur fautes à eux. Tout cela parce qu'il avait manqué de discernement dans l'action, il aurait dut prudemment prendre le trio en filature au lieu de s'adresser directement à eux et maintenant voilà quel était le résultats. La seule chose positive était que la baronne et le trio infernal avait lancé les hostilités, la population les avaient vu sortir une armes et les menacer, cela n'était qu'une bref consolation.
Edéas s’apprêtait donc à s'attaquer au SS dans l'objectif de lui placer le traceur au cas ou seulement le SS était bien plus trouillard qu'il ne l'aurait pensé. Voyant venir le danger il s'était aussitôt réfugié sous son immunité diplomatique, lâchant misérablement le reste de ses compagnons, sauvegardant cependant la baronne. * merde * fut la seule pensée d'Edéas, il venait de se prendre une autre claque, son seul espoir de rentrer en confédération et de trouver son amie Agnès venait de trouver un alibi en béton pour se faire la malle. Décidément il faisait tout de travers, les blessés et maintenant la baronne.


Edéas resta interdit ne sachant quel action mener heureusement la voix de Jin retentit, son esprit fut plus rapide que celui d'Edéas trouvant de suite une solution adéquate à leur problème, fuir, fuir avec la baronne pour rentrer à l'institut, la parade du japonais était très bonne. Edéas reprit donc vite ses esprits, orchestrant dans sa tête la démarche qu'il leur faudrait suivre :


« Monsieur je vous déconseille de venir vous interposer, ce qu'a dit mon ami est la stricte vérité nous allons emmener la baronne en lieu sur loin de vous. "


son ton était froid et sans équivoque puis il regarda jake


« Jake on extrait la Baronne peut tu aider stanford à passer par en haut ?


Puis il regarda stanford blessé et s'approcha de lui :


« Sa va tu peux bouger une fois dehors s'il te reste des forces vois si tu peux te connecter et nous trouver un itinéraire de secours ok ? »


Edéas attendit d'être le dernier pour sortir couvrant les arrières du groupe, n'hésitant pas à se faire une arme si le besoin s'en faisait ressentir. Une fois dehors et quelque mètres laissés entre lui et le métro, il essaierait de joindre Georgia et lui faire part de la situation dans laquelle ils étaient tous.

L'arrêt du métro fut brutal et Stanford trop fatigué par l'utilisation de son pouvoir ne parvint pas à rester debout. Il avait réussi, le métro s'était arrêté, les portes s'étaient ouverte et la lumière s'étaient éteinte.

Des bruit de coup sur du métal se firent entendre, les pensées de Stan n'étaient pas très claires mais il n'était pas dur de comprendre que quelqu'un était en train d'essayer de faire un trou dans le toit de la rame.

Comme il n'entendait que ses compagnon parler, Stanford déduisit que son action avait plutôt été dans le bon sens. Mais il y avait de toute façon un beau bordel.

Stanford venait juste de se relever quand la lumière revint. La situation était sous contrôle. Il ne semblait plus y avoir aucun danger de la part de l'un des membres du gang des nazis. Quand le SS annonça qu'il disposait de l'immunité diplomatique, Stanford laissa tomber. Il était encore secoué par le choc de l'arrêt du métro et usé par l'utilisation à outrance de ses pouvoirs et il n'avait aucune idée de ce qu'impliquait l'immunité diplomatique dans n'importe quel domaine que ce soit.

Aussi fut-il bien content que Jin et Edéas prennent en charge l'interaction sociale avec ce général nazi. De toute façon, quand lui il parlait à un adulte on le prenait rarement au sérieux, faut dire aussi qu'à 12 ans et quelques et avec sa silhouette fluette, il faisait quand même pas mal gamin. Il laissa faire et se concentra sur ce qu'il savait faire, répondant favorablement à la requête d'Edeas :

"C'est bon je peux encore marcher, je suis pas encore mort. Dés que j'ai un signal, j'essaie de trouver un plan et un localisation GPS."

En disant ça, Stanford sortait son téléphone et essayait de se connecter pour trouver un plan du métro et de faire fonctionner ça avec le GPS pour savoir où ils étaient. Il était près à sortir de la rame s'il le fallait, mais il n'était pas si chaud que ça pour le faire le premier et se retrouver seul sur les voies.

Mina avait le genoux douloureux. Vous savez ce genre de douleur qui est lancinante, qui reste et qui dur, tout doucement venant à la charge. Pour l'instant elle avait encore les muscles chauds. Mais elle savait qu'une fois rentrée elle souffrirait le martyr.

Elle dégagea donc ses bras qui avaient à moitié cisaillé le toit du métro. Et pour l'instant prenait ses aises en se massant le genoux.

Les gens à l'intérieur du métro était paniqués, encore sous le choc. Mina au final s'en tirait plutôt pas trop mal dans cette histoire, elle ne garderait pas de séquelle, elle, même s'il s'agissait d'une blessure par balle.

Jin semblait sur de lui il maitrisait son coup de poker. Effectivement ramener Hilde si elle faisait partie de l’ennemi, cela était une solution à leur problème. Mais il valait mieux rester prudent. Ils se devaient prudents avec ces gens là. Mina devait prendre sur elle même pour ne pas traverser la paroi du toit du métro et mettre une raclée à ces pourritures de nazillons. Mais il fallait rester lucide et alerte.

Elle resta donc sur le toit de la voiture. prête à agir au besoin si ça tournait au vinaigre.

Schellenberg jaugea un instant la situation... Mais seul et désarmé contre autant de mutants, le choix à prendre était simple. Il sourit à Jin :

"Quelle arme ? Vous avez du mal voir et tout ceci n'est qu'un regrettable malentendu..."

Il désigna les passagers blessés.

"Par ailleurs, toutes ces personnes n'ont été nullement touchées par mes actions ou celles de mes amis..."

Le SS fit signe à Eva et Otto de s'approcher de lui, ce qu'ils firent.

"Jeunes gens, vous restez avec moi. Quant à notre amie, la baronne..."

Il marqua une pause. A regret.

"Je n'ai d'autre choix que de vous la confier. Mais souvenez-vous de ce que je vous ai dit : elle bénéficie d'une accréditation diplomatique en bonne et due forme..."

Par ailleurs, les regards devenaient hostiles dans la rame de métro. Suite au petit speech de Schellenberg, les passagers avaient bien compris de quoi il s'agissait : des mutants avaient attaqué le transport en commun pour kidnapper une autre mutante. Certes le SS avait un pistolet - et peut-être que certains des quidams présents dans la rame avaient été soulagés de voir quelqu'un s'interposer - mais les moyens utilisés avaient été quelque peu... disproportionnés.

Jake souleva les mutants présents dans la rame, Hilde compris et les fit passer par l'ouverture créée par Mina. Une fois sur le toit de la rame, Stanford put se connecter au réseau de la régie des transports et indiquer la direction de la sortie la plus proche...

... à peine le petit groupe dans les airs, grâce aux efforts conjugués de Mina et Jake, le métro repartit, trimballant Schellenberg et les deux nazillons vers d'autres aventures...


A la surface, ils contactèrent Georgia qui eut l'air surprise, tant par la révélation de la trahison de la baronne que par les dégats causés aux personnes et aux biens au cours de l'opération. Elle leur demanda de se rendre, non pas à l'Institut, mais au cabinet Lange & Manners. Elle allait essayer de leur trouver un mentaliste en urgence.


Une fois sur place, le petit groupe, Hilde maintenue en lévitation par Jake et toujours inconsciente, aperçut Georgia devant les portes du cabinet.

Elle utilisa un pass magnétique pour déverrouiller l'entrée. Il faisait noir et il n'y avait personne.

"Je ne sais pas trop si je dois vous féliciter ou vous incendier. Bon... On va croiser les doigts en espérant qu'il n'y a pas trop de blessés graves. Mais ça risque de nous faire mauvaise presse si les médias remontent jusqu'à nous..."

La blonde les conduisit jusqu'à l'ascenseur et fit jouer à nouveau sa carte. Ils montèrent.

"Alexander est déjà parti pour Los Angeles et Eve n'était pas disponible. Aussi, ne soyez pas surpris du mentaliste que je vous ai trouvé..."

Elle regarda Hilde, les yeux plein de mépris.

"Quel gâchis... La Confédération Américaine a du en profiter pour nous soutirer des informations..."

Puis, toujours dans l'ascenseur, elle rafistola le genou de Mina qui fut comme neuf.

Finalement, ils débarquèrent dans une salle de réunion. Un homme était présent. Il s'agissait du commandant Fukumi.


"Vous n'avez qu'à la poser sur une chaise... Je vais la réveiller et faire en sorte de bloquer son pouvoir. Vous n'aurez qu'à lui poser des questions et je m'efforcerai de trouver les réponses dans son esprit..."

Il alla se mettre derrière la chaise où avait été installée Hilde. Au bout de quelques instants, celle-ci reprit connaissance. Elle tenta de se lever mais sans succès... Fukumi avait bloqué sa volonté.

Elle hurla :

"Je vous tuerai ! Je vous tuerai !"

Fukumi sourit.

"Elle dit la vérité. Du moins, elle le croit... Avez vous des questions avant que la police n'arrive ?"

[Et c'est ainsi que s'achève ce mode jeu. En espérant que vous avez pris autant de plaisir à le jouer que moi à le masteriser, vous pouvez d'ores et déjà tous ajouter 3 points à votre barème. Ce sujet sera bouclé d'ici une petite semaine. Dans le laps de temps vous pouvez tenter de soutirer les informations que vous souhaitez à Hilde ^^ KISSES !]

Jin écouta le discour du SS en le maudissant. Il devrait s'améliorer au jeu de la diplomatie. Pas grave.
Plus grave en revanche le fait qu'il se décide finalement à reprendre Otto et Eva. Il avait certainement compris que sa proposition de les emmener était... Précipitée. Il laissa donc les deux jeunes gens partir en regardant Otto dans les yeux: *C'est que partie remise, compte là dessus* songeât il.

Voyant l'effet négatif de leur intervention il partirent sans se faire prier. Oui ils avaient utilisés les grands moyens pour arriver à leur fin. Avec Hilde dans leurs griffes ils avaient accomplis la mission. Néanmoins en regardant derrière lui et en voyant la destruction qu'ils avaient causés il se dit qu'ils devraient peut-être revoir leurs méthodes de travail. Des héros ne devraient pas blesser des innocents.





Arrivé à L&M il prit un air contrit devant les réflexions de Georgia qui faisaient un peu écho aux siennes. Réfléchissant un instant il lui dit: "J'ai bien tourner mes paroles pour ne jamais citer l'institut. A aucun moment." Ce tournant vers se compagnons: "Et je ne me souvient pas qu'aucun de nous l'est fait. Nous ne sommes qu'une bande de jeune qui est intervenue pour récupérer une des leurs en toute apparence. Naturellement avec nos visages tout est possible. Surtout moi qui est dans le coin depuis un certain temps.

Et il y a aussi notre petit copain SS, mais il serait... peu avisé d'attirer l'attention sur lui. Je suis certain qu'on arriverait à glisser sur un bureau ce qu'il faisait et avec qui. Je doute qu'il puisse se permettre de perdre le moindre soutien."

Suivant la codirectrice dans l’ascenseur il sourit à Mina lorsque son genoux fut réparer. Il s'en sentait un peu responsable car c'est à lui que revenait la responsabilité de détourner les feux dans sa direction. Encore un autre point à améliorer...


Il reprit son masque de neutralité en voyant le commandant. Il ne savait pas trop quoi penser de lui. Il n'avait rien de personnel ce qui n'en faisait pas un ennemis à ses yeux, mais il avait balancé Edeas de quelques mètres de hauteur peut-être sans considération de l’atterrissage. Le bonhomme était donc déplacé dans les cases "doute".

Néanmoins il devait lui reconnaitre de l'efficacité. Hilde était immobilisée aussi surement que si elle avait été ligotée. Ne lui restait plus que de l’esbroufe.

Et en parlant de sa il en avait à revendre. Il se mit en retrait hors de vu de la baronne, mais en vue de ses compagnons auxquels il fit un clin d’œil et un "chut" silencieux matérialisé par son index posé en travers de ses lèvres. Hilde avait taté de son pouvoir et avec son visage de froide neutralité il se sentait d'attaque pour jour les méchants.

Faisant un petit tour de la chaise pour qu'Hilde le remarque il s’agenouilla devant elle: "Ma cher Hilde." commença t'il, oubliant volontairement ses convenances japonaises: "Vous ne pouvez pas nous tuer.
La nature de mon pouvoir fait que vous ne pouvez rien contre moi alors que je peux tout."
Puis levant les yeux au ciel comme s'il réfléchissait: "Dans les milliards d'autres solutions à votre capacité nous aurions put choisir de créer la même pour contrer la votre, ou laissé certains d'entre nous arracher vos cables un par un, ce qui serait potentiellement... Douloureux. Encore que nous n'en savons rien.
Il fronça les sourcils comme s'il réalisé qu'il n'avait pas songé à cela et qu'il en envisageait l’éventualité.

Finalement il rabaissa les yeux sur Hilde: "Désactiver vos câbles n'est qu'une simple histoire de gain de temps. Rien que sa." Il fit une petit moue et haussa les épaules comme pour bien marqué le dédain qu'il avait face à ses menaces.

"Pour arrêter les explications mélo-dramatiques, vous êtes à notre merci."
Il se mit sur le côté de la femme posant une main métallique sur le haut de son crâne: "En tâtant de mon pouvoir vous avez dût avoir affaire à une des morts que je juge des plus pénible vu sa lenteur. L'étouffement."
Il appuya sur sa main qui avait perdu sa consistance et lentement une couche de métal liquide commença à couler recouvrant doucement la tête d'Hilde: "Je pourrais recommencer... En demandant à notre ami de vous maintenir tout ce temps consciente. En d'autre mot vous vous sentiriez, littéralement, mourir." Il s'arrêta alors que le haut de la tête d'Hilde était recouverte de métal, laissant les oreilles, la bouche et tout juste les narines de libre: "A moins que vous ne préfèreriez tester de votre pouvoir?"

Il se tourna vers le commandant: "Mr Suki, croyez vous que vous pourriez dérouler les cables de notre amie, mais à l’intérieur de son corps?"[/i][/color] Il écoutât la réponse du commandant en faisant un petit signe à Georgia. C'était elle la gentille petit blondinette qui protégeait les mutants. Là ou il y avait des méchants, il fallait des gentils.

Revenant à leur prisonnière en ramenant son métal à lui: "Mais tel n'est pas notre intention de toute façon" Il laissa les gens intervenir le temps de reprendre forme humaine et de reprendre chair.

Faisant comme si personne n'avait parlé il se mit devant Hilde, pour qu'elle n'est que lui dans son champs de vision.
Se penchant sur elle il posa ses mains sur ses épaules de chaques côté de son cou et massa doucement ses épaules et reprit avec un air faussement doux dans la voix: "Ma chère Hilde, nous avons des questions. Des questions toutes simples. On ne vous demandera pas de nous donner les grands plans de la Confédération ou ce genre de chose. Nous sommes plus terre à terre et moins politiquement engagé.

Nous sommes à la recherche de nos compagnons disparus et ma première question les concerne. Que leur est il arrivé et sont ils vivants?"

Il se leva et continua les questions croisant celles d'un intérêt immédiat à leurs camarades, avec celle la concernant elle pour lui évité de trop focaliser ses pensés:
"Quel était votre mission ici?"
"Les mutants en vie sont ils internés quelque part en confédération?"
"Des contacts ou des moyens de communications avec vos supérieurs ou subalternes"
"Comment avait vous sut pour leur présence?"
"Quelles informations avez vous transmise à vous supérieur concernant l'institut?"
"Aviez vous des moyens discret ou des accès prioritaire pour entrer en Confédération."
"Avez vous laissé des surprises derrières vous? Des mouchards, des programmes indésirables ou un autre traitre?"

Arrivez à la fin de cette série de question-réponse. Il s'arrêta de long en large pour lui faire face et s'agenouilla à nouveau pour la regarder dans les yeux: "La question suivante est plus... Personnelle. Olga, Beate et Eva, sa vous dit quelque chose?"

Il leva les yeux vers le Commandant avant de revenir à la femme: "Parce qu'elles ont des capacités... similaires. Pas tout à fait les même car elles utilisent des fils mono-moléculaires là vous avez de gros câbles.
Néanmoins cette similitudes m'intrigue. Auriez vous créé quelque chose comme un centre de recherche pour implanter ce genre de capacités, ou d'autres, en Confédération."

Une fois qu'il eu sa réponse il se mit de côté les mains croisés comme pour réfléchir à ce qu'elle avait dit, non sans envoyer un discret coup d’œil vers ses camarades pour leur signifier qu'il en avait fini.

Amer, Edéas n'avait que ce goût dans la bouche, leur fuite ne pouvait se décrire que de cette façon, le commandant ayant réussit à retourner l'avis de la populace contre eux. Après tout peut-être qu'ils avaient raison peut être que l'utilisation de leur pouvoir ne se faisait pas toujours à bon escient. Il ne fallait que regarder la situation d'aujourd'hui pour s'en rendre compte. Edéas se sentait cruellement responsable.
Une fois dehors alors que stan trouvait un plan du résaux Edéas angoissé chercha à joindre Georgia, il s'était attendu a la rejoindre à l'institut, cependant il n'en fut rien. C'est donc chez L&M qu'il se dirigèrent, portant leur fardeaux. Edéas se rendit également compte que Mina était bléssé, il espérait que sa blessure n'était pas trop grave et était passablement inquiet, décidement cette mission était un réel fiasco.

Une fois chez L&M ils retrouvèrent Georgia qui sans leur passer un savon, leur fit comprendre le désastre de leur Mission, Edéas était penaud il s’excusa brièvement auprès de Georgia, prenant sur lui la responsabilité, argumentant que tout était de sa faute et qu'il aurait du suivre le commandant plutôt que de tenter l'approche direct qui elle était risqué.

Il retrouvèrent ensuite le commandant Fukumi, Edéas le regarda avec un regard noir, il n'avait toujours pas digéré ce qui lui était arrivé lors de sa précédente visite à L&M. Mais pour l'instant présent il se devait de lui faire confiance s'il souhaitait découvrir la façon de se rendre en confédération américaine.

Ce fut Jin qui le premier entra dans un jeu d'intimidation avec Hilde, Edéas était ébranlé par la haine que celle-ci leur portait, eux qui l'avait accueilli à bras ouvert. Edéas n'était pas très horrifié par la façon dont Jin se comportait. Lui même aurait certainement été plus dur. Une fois que Jin s’arrêta Edéas reprit :

« Le SS nous à dit que tu connaissais le moyen d'entrer en confédération quel est-il ? Et quel est ce projet loup-garou que vous monter en confédération ? »

Edéas n'avait pas beaucoup de questions à poser, cependant il en restait une qu'il n'avait pas posé il ne savait pas s'il recevrait une réponse et si cette réponse lui conviendrait cependant il devait essayer :

« Agnès, une amie à moi qui appartenait au cercle de Houston à été capturé, avez vous des informations est-elle en vie, d'autre personnes que vous peuvent me renseigner ? "
Une fois que tout le monde eut finit de poser ses questions Edéas demanda à Fukumi, sont ton était on ne peut plus sérieux, les paroles qu'il s’apprêtait à prononcer le choquait lui même mais...
« Commandant pouvez vous lui faire un lavage de cerveau ou lui faire oublier ce qu'elle vient de nous dire ? Car sitôt qu'elle partira d'ici elle ira tout raconter et nous serons perdant, il faut donc trouver un moyen de la faire taire , à jamais s'il le faut. »

Il avait conscience qu'aujourd'hui il souhaitait la mort d'une personne, mais l’enjeu était trop important pour la laisser en vie. Edéas se dégoutait presque de lui même, cette situation, était insoutenable pour lui ou des choix nécessaires se retrouvait confronter à sa vision de la vie

Hilde écouta d'abord perplexe les menaces de Jin avant de répliquer :

"Je sais que vous êtes des boy-scouts... Je vous vois mal me torturer, clairement"

Le Commandant lui mit les mains sur les épaules et lança :

"Ce ne sera pas nécessaire, Fraulein. J'irai chercher les réponses, au besoin directement dans votre esprit..."

Puis, les questions fusèrent...

Hilde sourit et lança sur un ton bravache :

"J'sais pas, vous avez essayé les objets trouvés ?"

Soudain, elle poussa un petit cri : Fukumi venait d'activer son pouvoir de manière brutale.

"Elle dit vrai. Elle n'en a aucune idée"

Hilde serra les dents et ne dit plus rien. Mais à chaque nouvelle question, l'intervention lui arrachait un cri de douleur. Georgia détourna le regard tandis que Fukumi donnait les réponses qu'il venait de trouver :

"Il y a semble-t-il, un lieu appelé Unité de Vie Mutante qui se trouve, au Texas, dans la ville d'Odessa, non loin de la frontière du Nouveau-Mexique. Ce lieu paraît dirigé par un homme appelé Strasser. Un SS-Obersturmbannführer. Vos amis pourraient y être s'ils sont encore en vie. Sinon, c'est qu'ils sont quelques part dans une fosse commune..."

La baronne commençait à paniquer. De la terreur se lisait dans son regard embué de larmes. Fukumi n'en eut cure et poursuivit ses investigations mentales.

"Son contact est une certaine Madame Odessa, fleuriste à Philadelphie. Je lui fais mes rapports. C'est aussi elle qui s'occupe des transports... discrets. Pour les hommes d'affaires, par exemple. C'est en République Fédérale Américaine..."

Fukumi commenta avec un léger sourire :

"C'est assez culotté, en fait. J'imagine ce que fera Lucy Adams si elle est au courant..."

Hilde était au bord de l'évanouissement mais pourtant, là encore, Fukumi poursuivit :

"Il n'y a pas de mouchoirs ou de complices identifiés. Tout ce que sait notre amie est qu'elle avait pour mission d'en apprendre un maximum sur l'Institut. A ce titre, un certain nombre d'informations relatives aux résidents ont été transmises à la Confédération. Heureusement pour nous, elle n'était pas là depuis suffisamment longtemps pour apprendre grand chose d'intéressant. De même, le fait qu'elle n'ait pas été élue au Conseil d'Administration et qu'elle n'ait pas été conviée à participer aux dernières missions a permis de limiter les dégâts. Quoi qu'il en soit..."

Le visage de Fukumi se ferma.

"Quoi qu'il en soit, la Confédération Américaine avait été informée de la présence des X-Men sur son territoire par une taupe, inconnue des services secrets confédérés. La mission secondaire de Hilde était d'identifier cette taupe et de rentrer en contact avec elle. Mais, elle n'a pu aboutir..."

Le Commandant relâcha sa concentration et la Baronne put respirer. Elle poursuivit spontanément :

"Je... Stop... C'est horrible... Je... Je répondrais"

Elle avala péniblement sa salive et poursuivit :

"Il y a bien un centre de recherche. Il est dirigé par le Dr. Beck et j'en étais membre. Tout comme les triplées. Il...

Hilde tiqua à la mention du projet Loup-Garou. La terreur revint dans son regard.

"Je ne répondrais pas à cette question et vous ne pourrez m'y forcer..."

Fukumi sursauta. Mais trop tard pour reprendre le contrôle... Hilde venait de croquer quelque chose... Elle fut prise de convulsions et tomba au sol prises de violents spasmes...

... une fois qu'elle eut arrêté de bouger, Fukumi examina sa bouche et en retira une fausse dent.

"Capsule de cyanure. Classique..." commenta-t-il en montrant la prothèse dentaire. La baronne était morte et un cadavre, par définition, ne parlait pas...

Pendant le chemin du retour, Stanford était resté sans trop rien dire. Il faut dire qu'il était complètement épuisé et contusionné d'un peu partout suite à expérience dans le métro. Il n'était pas dans les meilleurs dispositions mais il faisait son maximum pour ne pas être un poids pour le groupe.

Il essayait de suivre un maximum les évènements qui se déroulaient. Quand ils se dirigèrent vers Lange&Manners pour retrouver un télépathe, il s'attendit à se retrouver en face d'Eve, cela ne lui plaisait pas vu l'opinion qu'il avait de l'avocate, mais elle était compétente et pour soustraire des informations à la baronne c'était le principal.

Un fois arrivés sur place, ils furent accueilli par la directrice. Cette présence familière et amicale rassura Stanford et grâce à cela il ne se posa pas vraiment de question quand il vit apparaître le Commandant Fukumi, après tout c'était un télépathe.

L'interrogatoire se déroula ensuite pas loin de la façon dont Stanford imaginait un interrogatoire par un télépathe. Ce n'était pas très humains et les cris que poussait le baronne à chaque fois que le Fukumi lui extrayait de force un réponse, laissait présager d'une douleur intense chez elle. La victime d'un tel interrogatoire aurait été un de ses amis, il aurait eut du mal à regarder ou même à entendre ça, mais là il s'agissait d'une "méchante". La séparation était claire dans son esprit entre les méchant et les gentils, peut-être un effet de son jeune âge, mais rien depuis qu'il était arrivé à l'institut n'avait rien fait pour aller dans un autre sens : les nazis, Arcade et les Amis étaient des méchants, des grands méchants comme dans les films et les autres de l'Instituts, des gentils, presque des super-héros.

Que des "gentils" tapent sur des "méchants" cela était parfaitement normal et complètement moral d'ailleurs aussi.

Stanford écouté avec attention les réponses obtenues de la baronne , ils y avait des choses itneressantes, mais trop peu selon lui. Certes il avaient le nom de son contact qui lui permettait de transporter des mutants jusqu'en confédération américaine, mais Stan aurait aimé comprendre pourquoi...pourquoi ils avaient infiltré l'institut, pourquoi Hilde s'était marié avec ce vieux, pourquoi des nazis, pourquoi, pourquoi, pourquoi.

Mais la baronne s'était donné la mort avant qu'ils aient put avoir toutes ces réponse. En même temps peut-être de les auraient-il jamais eut, même si elle était encore en vie. C'est alors que Stanford eut une idée : si la baronne était morte peut-être que son téléphone ne l'était pas... Il demanda alors :

"Est-ce que Hilde a son téléphone sur elle? On pourrait essayer de trouver le numéro de ses contact dedans? et dans ses affaires à l'institut...

Le chemin du retour, resta silencieux pour Mina, son genoux lui faisait un mal de chien. Le jeune Stanford paraissait complètement épuisé et abimé d'un peu partout suite à sa terrible expérience avec un métro lancer à pleine vitesse.

Ils finirent par se diriger vers le cabinet Lange&Manners pour y retrouver un télépathe, ils étaient trois au moins, Alex, Fukumi et Eve. Mina pensait qu'il s'agissait d'Eve ou de Fukumi. Alex était en mission.

Au cabinet, ils furent accueilli par la directrice. Georgia rendit service à Mina en lui soignant la jambe. Son pouvoir était il pleinement maitrisé maintenant? Puis ils virent apparaître le Commandant Fukumi.

bon le reste était facile en présence d'un télépathe. Les questions fusèrent de tous les côtés entre Jin et Edeas. L'extraction des données avait l'air douloureuse. Mais le jeu en valait la chandelle car ils avaient fait un bond non négligeable dans la réussite de leur mission.

Par contre, ils apprirent qu'elle cherchait à établir le contact avec une taupe. Qu'elle était t'elle? Puis la baronne se donna la mort à l'ancienne comme dans les vieux films d'espionnage... Trop beau pour être vrai.

Que faire?

Le Commandant se détourna du cadavre d'Hilde. Après tout les morts pouvaient difficilement parler.

"Ce jeune homme a raison, Madame Llewellyn. Il va falloir la fouiller et fouiller ses affaires à l'Institut... Je peux m'en occuper si vous souhaitez ne pas vous salir vos blanches mains ?"

Il sourit. Ou plutôt : il grimaça.

Georgia avait l'air effondrée. Visiblement, la mission ne s'était pas déroulée comme elle l'aurait souhaité. Peut-être était-elle encore trop naïve ? Ou trop idéaliste ?

Elle lâcha en tremblant.

"Laissez... Je... Je m'en occuperai"

En faisant rapidement les poches de la baronne, elle découvrit le téléphone de cette dernière. Elle le rangea dans sa poche.

"Nous examinerons tout cela plus tard. J'imagine..."

Elle jeta un dernier coup d'œil à Hilde.

"J'imagine que le Cabinet Lange & Manners a une certaine expertise pour faire disparaître les corps ?" demanda-t-elle, timidement à Fukumi.

Ce dernier sourit une fois de plus.

"Vous imaginez bien"