Ouest de New-York - A la poursuite d'Arcade III

Jay découvrit un homme, gravement brûlé, assis derrière le volant, un morceau métallique provenant de la camionnette lui transperçant de part et d'autre l'abdomen.

Il regarda le mutant avec un regard éteint. Et lança d'une voix mourante :

"Je... Je voulais pas le faire. E-Elena est une chic fille mais les autres voulaient me tuer... Je... Je devais suivre leurs instructions mais..."

Il avala péniblement sa salive. Un filet de sang s'échappa de sa bouche.

"Maintenant je sais que j'étais condamné à partir du mo... moment où elles sont arrivées avec leurs armes... Je... Nico... Nicole van Damme. Elle... Elle est derrière tout ça..."

Puis, il ferma les yeux. Il était déjà parti.

Alors qu'il éprouvait les pires difficultés à avancer, pour finir d'ailleurs à plat ventre sur le bitume, Brieuc pestait contre Matéo, l'enjoignant de cesser immédiatement de faire trembler la terre, avant de réaliser que l'homme-bouc ne possédait pas le communicateur des élèves de l'Institut et que, en conséquent, il ne pouvait pas capter ses messages d'insultes.

Finalement, heureusement peut-être que le Breton se soit retrouvé au sol, car une violente explosion survint, faisant même atterrir un lourd morceau de métal à quelque centimètres de lui.

Un silence de mort suivit, juste troublé par la voix d'Eve, annonçant qu'il y avait encore un survivant. Aussitôt, Brieuc sauta sur ses jambes, retrouvant sa taille normale, et se précipita vers l'avant de la camionnette pour secourir le blessé (et l'interroger également). Mais pour une fois, le Breton se fit griller en vivacité, Jay était arrivé le premier et tentait de soutirer des informations au conducteur.

Soudain, Brieuc se figea en entendant les dernières paroles du mourant. Avait-il réellement entendu le nom de van Damme ? Arcane III avait donc parti lié avec ce psychopathe. Oh non ! Le cauchemar ne se terminerait donc jamais…

Déterminé, l'adolescent parvint au niveau de Jay et réprima un haut-le-cœur devant les blessures du conducteur de la camionnette. Le voyant fermer les yeux, l'air fatigué, Brieuc comprit que la fin était proche. Pressant, il intervint à son tour.

"Non, non, ne fermez pas les yeux ! Il faut rester éveiller ! Luttez pour rester éveillé ! On va venir vous sauver…"

Désemparé, le Breton ne savait vraiment pas quoi faire pour soulager le jeune homme.

"C'est van Damme qu'est derrière ça ? Où deviez-vous conduire cette camionnette ? Et qui était la jeune fille asiatique avec vous ?"

Détourant le regard, Brieuc commençait à se sentir mal à la vue du blessé, luttant pour ne pas se précipiter vomir dans un coin, mais il devait savoir... Entre les van Damme et lui, c'était devenu une affaire personnelle depuis qu'un certain androïde avait tué le grand-père Folcoat.

Impossible de savoir si ce qu'elle avait tenté de faire avait fonctionné, été utile, ou non. Le nuage de Neil prenait trop d'ampleur pour ça, elle ne voyait plus rien. Et elle avait beau essayer de se fier à son audition, elle n'entendait rien de concluant. Ou plutôt... Si. Elle entendait quelque chose, et bien plus distinctement maintenant que Stan avait amplifié les sons. Un tic-tac. Ca voulait sans doute dire... Elle ouvrit la bouche pour hurler quelque chose...

...mais n'en eut pas le temps. La camionnette explosa dans un bruit de tonnerre et par réflexe, la rousse se tassa à moitié dans la fourgonnette de l'institut, à moitié au dehors. Terrorisée et par la déflagration, et par ce qui avait atterri sur le toit et qu'elle craignait de voir lui tomber dessus, elle n'osa pas bouger pendant quelques instants, jusqu'à ce la voix de la télépathe retentît. Alors elle s'extirpa du véhicule, précautionneusement, comme si autre chose allait encore exploser.

Et elle mit le plus de distance possible entre Eve, la fourgonnette de l'Institut et la camionnette d'Arcade III et elle-même. Là-bas, Jay interrogeait le chauffeur. Brieuc le rejoignait. Elle les avait entendus, dans ce silence morbide qui avait suivi l'explosion. Elle avait aperçu le corps ensanglanté et transpercé du conducteur alors qu'elle avait voulu s'éloigner. Et près d'une poubelle un peu plus loin, elle rendit son déjeuner.

Des larmes roulaient sur ses joues, autant dû à la douleur physique que généraient ses hauts-le-coeur qu'à la tristesse. Ce type était mort à cause de ce taré d'Arcade. L'otage était morte, pulvérisée, et ils n'avaient rien pu faire pour la sauver. Et cet Arcade et ses deux acolytes, ils s'en tiraient sans heurt. C'était abominable ce qu'ils avaient fait.

- C'est dégueulasse...

Elle se laissa tomber au sol, un peu plus loin, remonta les genoux devant son visage et les enserra de ses bras avant de poser la tête dessus, pleurant en silence. Elle n'était pas faite pour supporter de telles atrocités.

Le conducteur ne put entendre les paroles de Brieuc : il venait de succomber à ses nombreuses blessures.

Et les sirènes de police se faisaient déjà plus proches...

Les tirs c’était soudainement arrêté, le plan de Neil avait fonctionné. Mais il n’eu pas le temps de se satisfaire du résultat. L’explosion souffla son nuage vers le haut, Neil s’efforça au maximum de contrôlé la densité du nuage afin de ne pas passer à travers et de s’écraser sur le sol une dizaine de mètre plus bas. « Bon sang ils se sont fait exploser, c’est quoi cette bande de malade ?!» pensa-t-il toujours sonner par l’explosion. Il essaya de reprendre ses esprits et regarda en contre bas les dégâts occasionné par l’explosion, il aperçu Jay Brieuc et Johanna à l’extérieur contemplant le chaos. Bien qu’ils semblaient avoir une affreuse mine et étaient indemnes, Neil commença à descendre et prit son communicateur et transmis aux autres :

-Est-ce que ça va en bas ? Quelqu’un est-il blessé ?

Soudain il entendit des sirènes se rapprochant de plus en plus du lieu de l’accident, Neil refusa d’imaginer comment ils allaient devoir expliquer le chaos qui régnait dans cette rue. La question ne se posait même, tous les beaux mondes de l’institut de déguerpir vite fait.

- Je ne veux inquiéter personnes mais il y a une foule de sirène au loin. Ils ne vont pas tarder à être sur place. Je peux les retarder un peu mais on doit se grouiller à partir !

Neil était maintenant arrivé au sol, il descendit du nuage et le pris dans ses mains. Il souffla de toutes ses forces dans celui-ci en direction des sirènes. Un énorme brouillard commença à investir la route au fur et à mesure que Neil soufflait. Au final Neil était essoufflé, il respirait au maximum et avait la tête qui tournait légèrement mais toute la route était embrumé sur au moins 500 mètres. « Bon ça devrait suffire pour le moment … Faudra que je pense à arrêter de fumer aussi… » Neil oublia cette réflexion stupide et se concentra sur le plus urgent, le moyen de transport.

Il rejoignit ses mains et bien qu’il était essoufflé, créa un nouveau cumulus à ses pieds. Il le fit grossir à tel point qu’il ne douta pas qu’il puisse accueillir toute les mutants présents. Il espérait faire tenir tous le monde, il n’avait jamais fais tenir autant de monde sur un cumulus. Il cria à l’ensemble du groupe :

-On lève le camp! Hey Mister Bouc vient par là, faut qu’on parte d’ici ! On te ramène à l’institut?

Concentré, Kalalli sentit son attaque mental ne rencontrer aucun obstacle, comme on chargerait une porte qui se révèlerait être un rideau ne cachant que du vide. Surprit, le garçon ouvrit grand les yeux en se demandant ce qu'il s'était passé pour que son attaque ne croise que du vent. D'autant qu'étrangement, un nuage s'installait. Et puis soudainement, une explosion terrible fit faire un léger bond à la camionnette qu'ils avaient suivie.

Eberlué, l'Inuit releva le visage et une première pensée le frappa : Brieuc avait chargé tête baissé vers le véhicule. Sortant vivement du van, Kalalli courut vers en appelant :

" Brieuuuuc ? Brieuc ?! "

Arrivant près du côté conducteur où était sensé être le breton, l'illusionniste fut rassuré de voir que son ami n'avait rien. Il était avec Jay. L'Inuit approcha de son coloc et lui posa une main sur l'épaule :

" Ca va ? T'as rien eu avec l'explosion ? "

Le conducteur, contrairement aux autres, avait subit de plein fouet la déflagration, naturellement. Sa position avait été l'une des plus proches de la bombe théorique. Le garçon avait eu le temps d'entendre parler de Van Damme mais les sirènes s'approchaient vraiment. Confirmant les paroles de Neil, Kalalli demanda à tout le monde d'embarquer rapidement. Ils allaient devoir rentrer malgré un pneu crevé. Et cette fois, ce serait lui qui conduirait !

Cette poursuite était un échec total. Le pire était que l'otage était probablement morte, à moins que le téléporteur l'ait également récupérée...

L'interroger n'avait servi à rien, le conducteur ne savait rien. Sauf le nom de la responsable, Nicole Van Damme, ça ne lui disait rien pour autant. Brieuc tenta d'en apprendre plus, mais il était trop tard, il était mort.

** Un mort de plus dans cette bataille débile**

Il entre-aperçut Jo' sortir de la camionnette pour se replier dans un coin. Il pensa juste que ce n'était pas le moment, les flics étaient en train de venir et il avait éviter de mettre l'Institut dans une mauvaise passe dès le début.
Voyant que Neil voulait embarquer tout le monde, Jay se rapprocha de Kal pour lui parler à voix basse. Celui-ci était déjà en état de panique, mais il était celui qu'il connaissait le mieux.

-Il faudrait surveiller Jo', on ne sait jamais et ça me connait pas trop ce genre de truc.

Il alla ensuite vers Neil et parla pour un peu tout le monde.

-Je ne peux prendre personne avec moi, mais de toute façon, je vais rester dans les parages, pour voir ce que ça donne. Je vous rejoindrai plus tard.

S'envolant, Jay remonta se planquer sur un toit. Il voulait voir ce que ça allait donner avant de partir discrètement.

Stanford avait à peine réagit qu'il vit Brieuc rapetisser et se lancer en direction de la camionnette adverse. Encore concentré dans sa recherche d'appareils chez les adversaires, il n'y prêta pas plus attention que ça.

De'appareil, il n'en trouva qu'un seul d'ailleurs, dont il augmenta le volume au maximum, mais seul un "tic-tac" puissant se fit entendre. Le jeune polonais ne compris pas tout de suite quel appareil pouvait émettre ainsi un simple tic-tac avec autant d'insistance, caché dans la fourgonnette de l'institut, il balaya les possibilité: montre.... mais ça n'avait pas haut parleurs .....métronome ....trop absurde........ réveil..... pourquoi mettre une réveil dans une voiture...... retardateur. . . BOMBE...BOMBE

Stanford s'apprêtait à crier pour averti les autres, mais l'explosion le pris de vitesse. Et pas une petite explosion.

Quand la déflagration fut passée, il sortit la te de sa cachette pour observer la situation. Tout semblait maintenant bien calme...un peu trop calme : il n'y avait plus personne en face. Plus personne à part le chauffeur, Brieuc était déjà à ses côtés, mais il rendit bien vite l'âme.

Des sirènes de police s'approchaient, il fallait partir en vitesse. Dans tous les films quand des gentils se retrouvaient sur les lieux d'une fusillades, ils étaient arrêtés et après ils était dans la mouise jusqu'au dents. Pour tout dire Stan ne réalisait pas totalement ce qui était arrivé, l'adrénaline de la situation et le fait qu'il n'ait rien vu en direct l'avait fait entré, comme à chaque mission quasiment dans une sorte de "jeu de rôle" où il se voyait comme à l'intérieur d'un film.

Stanford regarda autour de lui pour trouver une voiture, comme il l'avait fait quand ils avaient été cherché Charlie, mais Neil proposa un autre situation. Apparemment il était capable de transporter tout le monde sur son nuage.

Stanford commença à s'avancer vers le nuage quand il aperçu Johanna qui restait assise au milieu de la rue. Il s'approcha alors d'elle, lui posa la main sur l'épaule et lui adressa la parole :

"Jo'...ça va? Tu peux marcher. Ya les flics qui se ramènent, il faut pas qu'on reste là. On les retrouvera et on leur pétera la gueule mais là on peut plus rien...que retourner à la base."

Les sirènes de police se rapprochaient, ça faisait quelques instants qu'elle les entendait. Mais elle ne bougeait pas pour autant. Repliée dans son coin, elle voulait juste qu'on lui fiche la paix, et essayer d'oublier tout ça. Comme dans un brouillard, elle entendit Kala' appeler Brieuc et s'inquiéter de son sort, puis Neil demander si quelqu'un était blessé, puis préciser qu'il fallait s'en aller, lever le camp, et Jay qui partait dans son coin, précisant qu'il les rejoindrait plus tard. Elle ne vit pas tout d'abord le nuage qu'il avait formé pour leur permettre de s'enfuir. Elle n'avait aps levé la tête de ses genoux.

Jusqu'à ce que Stan s'approchât d'elle et ne lui adressât la parole. Marcher. Oui, elle pouvait, elle n'était pas blessée, elle. Elle était en vie, elle, pas comme le chauffeur et l'otage - elle restait persuadée qu'elle y était restée, même si elle n'avait aucune preuve, finalement. Alors elle se redressa, croisant le regard du cyberpathe avant de détourner les yeux et de se relever.

- Allez-y. Moi je rentre à pieds.

Courir. C'était tout ce qu'elle voulait faire. Et elle n'attendit pas de réponse avant de s'élancer, aussi vite qu'elle en était capable, à travers les rues, en direction de l'Institut.

Hélas les dernières questions pressantes de Brieuc devaient rester sans réponses. Sous les yeux impuissants de l'adolescent, le conducteur venait de décéder. Encore un mort de plus sur le chemin des mutants de l'Institut. Toute cette violence ne s'arrêterait donc jamais… Pourquoi tout cela ? A quoi bon ? Et tout cela pour apprendre que ce dernier incident était lié à van Damme. Décidemment, les vieux ennemis de l'Institut Xavier étaient tel le phénix, toujours à renaître de leurs cendres.

Jusqu'à maintenant, Brieuc n'avait connu que les avatars de Cornelius van Damme, les androïdes créés par lui pour poursuivre son "œuvre". Voila maintenant que sa fille semblait vouloir reprendre le flambeau familial, se posant, pour l'instant, en adversaire de la "bande à Georgia".

Se pinçant les lèvres, le Breton détourna le regard, se sentant légèrement nauséeux. A quelques pas de lui, Johanna craquait nerveusement, chavirée devant ces atrocités. Relevant la tête à l'appel angoissé de Kalalli, il esquissa un sourire en voyant son camarade se précipiter vers lui. Visiblement, l'Inuit s'était fait du souci pour Brieuc, inquiet de le savoir si près de l'explosion.

"Ca va. Moi, j'ai rien, c'est pas comme ce pauvre type…", répondit-il, se voulant rassurant. "Avant de mourir, il a parlé de Nicole van Damme… J'le sens mal ce truc. Tu crois que Caremus est de retour ?"

Le regard de Brieuc s'était assombri alors que les images d'un massacre, survenu trois ans plus tôt, repassaient devant ses yeux. Son visage, habituellement souriant, s'était fermé. Les mâchoires crispées, l'adolescent semblait déterminé à ne pas laisser faire. "Le Mal progresse par l'inaction des gens de Bien." Cette phrase était gravée dans sa mémoire. Jamais, Brieuc ne laisserait le mal s'installer. Il ne serait pas inactif.

Mais, pour le moment, il ne fallait pas rester là. La Police allait arriver et il valait mieux éviter de se faire questionner. Surtout, avec la tenue de l'avocate de L&M et la présence de mineurs à côté, d'ici à ce qu'elle se fasse embarquer pour racolage passif, il n'y avait qu'un pas.

Alors que Brieuc allait emboiter le pas à Kalalli pour regagner la fourgonnette et essayer de regagner l'Institut malgré le pneu crevé, un mouvement brusque attira son attention. Faussant compagnie à Stan, Johanna venait de partir en courant, exprimant son envie de rentrer seule à pieds.

Quelle folie ! Avec tous les dangers qui planaient au dessus des têtes des jeunes mutants, ils n'avaient vraiment pas besoin de se séparer comme ça. Au contraire, il fallait rester unis pour faire face, ensemble, au danger. Rapidement, Brieuc prit sa décision et partit aussi en courant, prenant juste le temps d'informer Kalalli.

"Kala, ramène Stan ! Moi, je rentre avec Jo !"

Sprintant à son tour à travers les rues, le Breton s'élança à la poursuite de sa camarade.

"Jo ! Attends-moi ! Je t'accompagne…"

Matéo était parvenu a gêner le tir de l'asiatique mais l'autre s'était cramponnée comme une sangsue à l'otage, l’empêchant de s'enfuir. Les autres attaquèrent. Coupé des autres, il lui était difficile de se coordonné avec eux. Et ne vit pas Brieuc courir vers la camionnette.

L'explosion le surpris, Le satyre resta sans voix devant la déflagration et le fait que les deux filles avait disparues avec l'otage. Il se précipita vers le cotés passager de la Camionette et entendit Brieuc parler de Van Damme. L'EXZ fronça les sourcils, il n'y croyait pas.

Caremus de retour? Pour lui les Lex avaient réglé la question il y a 3 ans.

" Tu plaisantes? Caremus!"

Il jeta un coups d’œil au chauffeur mort en jurant en Portugais avant de fouiller la boite à gant pour essayer de trouver des renseignement qui auraient survécus au flamme et pourraient les renseigner.

Il se doutait que le camionnette avait du être volée et les papiers brulés dans l'explosion. Mais il se dit qu'il pourrait avoir un peu de chance sur ce coup.

Ils entendirent les sirènes de polices. Matéo se tourna vers Jay et le suivit sur son toit. Il finit par lui demander au bon d'un petit moment.

" Au fait... T'as des nouvelles de Ken?" Il le regarda un peu de travers d'un air taquin et lui donna un coups de poing amical dans l'épaule."Hé! T'es pas un peu trop vieux pour être encore a l'école, toi!"

Tandis que tout le monde était sur le poing de se disperser, Matéo découvrit dans la boîte à gants un papier à moitié calciné.

Le recto comportait un numéro de téléphone portable accompagné du prénom Eddie. Mais le verso...

... le verso était en fait un extrait du registre du commerce et des sociétés concernant une société immatriculée à New-York (l'adresse y figurait) sous le nom de "Black King Ltd".

Eve, en jetant un coup d'oeil par dessus l'épaule de Matéo vit les mêmes informations que lui et les communiqua aux membres de l'Institut encore sur place.

Puis, tout le monde détala pour éviter d'être embarqué par les voitures de police dangereusement proches...